C’est peut être une victoire de plus pour les travailleurs migrants de la province du Guangdong, dans le sud de la Chine.
Après avoir largement participé à la vague de mouvements sociaux qui ont touché des usines à travers le pays, ils sont peut être sur le point d’obtenir un droit nouveau : celui de la « négociation collective ».
Selon le South China Morning Post, les nouvelles dispositions permettraient aux employés de négocier directement des augmentations de salaire, retard de payements et heures supplémentaires avec leurs employeurs, à condition qu’un cinquième du personnel le demande.
Grève, occupation des unités de production et blocages de routes resteraient par contre bannis.
Le syndicat officiel a annoncé la semaine dernière que le système de négociation collective pourrait par la suite s’appliquer à dix provinces pilotes.
Le fait que le gouvernement ressorte de ses cartons et soumette au comité permanent cette disposition, qui avait déjà été proposée puis abandonnée en 2008, reflète le nouveau rapport de force établi par les récents mouvements de grèves entre patronat et salariat.
Retrouvez le dossier d’Arte Journal sur les récentes grèves dans les usines chinoises en collaboration avec Aujourd’hui la Chine