Le président du gouvernement local du Xinjiang, Nur Berkri a annoncé, dimanche 7 mars, que 198 personnes avaient été condamnées suite aux émeutes du 5 juillet dernier. 97 procès distincts ont eu lieu et d’autres se poursuivent, selon Nur Berkri, cité par l’agence officielle Chine Nouvelle.
La Chine accuse les groupes d’Ouïghours en exil, et notamment la dissidente Rebiya Kadeer, d’être derrière les sanglantes émeutes, qui ont fait 197 morts, selon les chiffres officiels. Pour Nur Berkri, cité par l’agence officielle, « quelques sécessionnistes sont réticents à voir les personnes de tous les groupes ethniques au Xinjiang vivre une vie heureuse sous le leadership du Parti communiste chinois et dans la grande famille de la mère patrie ».
Les organisations d’Ouïghours exilés à l’étranger mettent, elles, en cause la politique du Parti communiste chinois dans la région et l’accusent de siniser la province autonome sur les plans démographiques et culturels.
Retrouvez tous nos articles sur le Xinjiang