Les lois anti-tabac ont encore beaucoup de mal à se faire respecter en Chine.
A Shanghai, une enquête menée par le bureau de santé publique de la ville a montré que seuls 40% des taxis appliquaient l’interdiction de fumer.

Et même si le chauffeur demande au client de ne pas fumer, celui-ci n’accepte pas toujours de le faire.
Les autorités sanitaires de Shanghai ont donc décidé de cibler particulièrement les taxis dans leur campagne anti-tabac. Mais aussi les campus universitaires et les écoles.
L’interdiction de fumer, voulue avant l’Exposition universelle, devrait s’appliquer à Shanghai à 12 sortes de lieux publics dont les écoles, les hôpitaux, les supermarchés, les ascenseurs et les…karaokés.
Mais dans un pays qui compte au moins 300 millions de fumeurs, les campagnes anti-tabac ont du mal à s’imposer.
Une nouvelle loi, nationale celle-ci, devrait être mise en place le 1er mai dans tous les espaces publics fermés. Reste à voir si elle sera appliquée.
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