Le « premier film porno en 3D du monde » est sorti cette semaine à Hong-Kong, suscitant la curiosité de spectateurs en tous genre. Et le film n’intrigue pas qu’à Hong-Kong : de nombreux Chinois du continent ont prévu de faire spécialement le voyage.
Sex and Zen: Extreme Ecstasy. Derrière ce drôle de nom se cache ce qui sera sans doute l’un des gros coups de l’industrie du cinéma hongkongaise cette année : un film de soft-porn en 3D,sorti cette semaine sur les écrans de l’ancienne colonie britannique.
Basé sur un classique de la littérature chinoise (« le tapis de prière en chair », de Li Yu), le film se veut grand-public, malgré les scènes d’orgies qui ponctuent l’histoire.
Son producteur, Stephen Shiu, ne cesse d’ailleurs de le répéter dans la presse : basé dans la Chine ancienne, mêlant humour, action et romantisme, le film vaudrait le détour même sans les scènes de sexe. Celles-ci ne sont d’ailleurs que suggérées, et aucune partie génitale n’est visible à l’écran.
Mais est-il possible de faire un film de soft-porn grand public? Le pari semble pour l’instant plutôt sur le point de réussir.
Selon l’AFP, la foule qui s’est pressée à la première était très hétéroclite : hommes et femmes, employés de bureaux, retraités et étudiants.
Pour rentabiliser un budget conséquent de 2,5 millions d’euros, l’équipe du film compte aussi sur l’international.
Le film susciterait d’ailleurs déjà l’intérêt de distributeurs japonais, coréens, mais aussi européens et américains. Il est déjà diffusé à Taiwan.
Des Chinois continentaux par cars entiers
En revanche, les spectateurs de Chine continentale ne sont pas prêts de le voir sur leurs écrans. Mais la curiosité, ce vilain défaut, en a déjà poussé certain à faire le voyage.
Mieux : selon la presse taïwanaise, au moins 5 agences de voyages du continent ont déjà fait des réservations pour emmener leur clients dans les salles, alors que des agences de Canton auraient prévu d’acheter quelques 150 000 billets d’entrée.
Le phénomène n’est d’ailleurs pas nouveau : de nombreux Chinois continentaux s’étaient rendus à Hong Kong pour voir la version non-censurée du sulfureux film de Ang Lee, Lust, Caution.
Les producteurs ont bien fait leurs calculs, puisque la sortie du film arrive à point nommé pour les potentiels touristes continentaux, qui auront des vacances début mai.
Sex and Zen: Extreme Ecstasy dépassera alors peut-être en termes de recettes le film qui avait détenu pendant dix ans le titre de film X le plus rentable de l’histoire du cinéma hongkongais. Sorti en 1991, ce film n’est autre que la première version de Sex and Zen, dont celui de 2011 est un remake!
Pour voir le trailer : http://video.sina.com.cn/p/ent/m/c/2011-01-19/115361241173.html
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Au générique, après « make-up »et « special effects » on verra surement apparaitre un chapitre « plastic surgeons ». Ben oui, pour justifier la 3D, faudrait déjà que les actrices locales aient un corps en relief…
Les acteurs principaux sont japonais, pas locaux (voir légende de la photo). Et personnellement ce qui m’a le plus frappé sur la photo, ce sont les coiffures. La moitié du budget a dû passer en salons de coiffure et en stock atrosnomique de gel coiffant (pour que ça tienne pendant les ébats).
Du Soft-porn en 3D, je vois pas l’intérêt…