Jean François Copé était de passage en Chine dans le cadre de l’accord stratégique entre l’UMP et le Parti Communiste Chinois. L’occasion de rencontrer les sympathisants locaux et d’attaquer ses adversaires sur leur manque de « connexion à la réalité du monde »
Pour sa 6ème visite officielle en Chine, le numéro un de l’UMP est venu en ami : son mouvement a signé il y a deux an un mémorandum avec le Parti Communiste Chinois, qu’il vient aujourd’hui « acter ». Outre le florilège d’attaques qu’il a réservé à ses adversaire, cet homme fort du futur-candidat Sarkozy évoque pour ALC sa vision de ce que devrait être le dialogue international.
ALC : Quelles sont les raisons de votre déplacement en Chine ?
Jean François Copé : Je viens tous les ans en Chine, en tant que militant de l’action de la France dans ce pays et du dialogue franco-chinois. Je pense qu’il est indispensable que la place de la Chine soit mieux comprise dans le débat public français et malheureusement ce n’est pas toujours le cas. Je suis venu pour donner un contenu concret au protocole signé il y a deux ans entre le Parti Communiste Chinois et l’UMP.
Quel est le but de cet accord ?
Le premier point du partenariat que nous avons acté est l’organisation chaque année d’une conférence bipartite, en alternance à Paris et à Pékin, avec à chaque fois une journée entière de débats sur tous les sujets stratégiques.
En raison des calendriers électoraux de chaque pays en 2012, la première conférence se tiendra début 2013 à Paris. Mon idée est de donner la parole à nos interlocuteurs chinois pour que soit entendue à Paris et donc en France la réalité du monde d’aujourd’hui.
Le second point est la création d’échanges entre les jeunes leaders de nos partis respectifs afin de mieux se connaître pour la suite de nos relations. Une délégation de jeunes parlementaires UMP se rendra en Chine et nous accueillerons de jeunes responsables du Parti Communiste Chinois.
L’un de mes grands combats est de sortir du débat franco-français tenu par nos adversaires. Il s’agit de faire comprendre aux Français que notre pays restera la cinquième puissance mondiale qu’à condition de prendre en compte les enjeux européens et mondiaux.
Vous évoquez tous les sujets lors de vos entretiens avec vos amis du Parti communiste Chinois, y compris ceux qui fâchent ?
Nous parlons de tout de manière directe mais pas blessante. Franche mais pas humiliante. Il faut comprendre la culture, l’histoire des autres pays. Mes parents m’ont élevé dans l’idée de comprendre les autres avant de leur donner des leçons.
L’arrogance est la plus mauvaise des conseillères. Il faut tisser des relations personnelles avec nos interlocuteurs, cela prend du temps mais cela change tout.
C’est important ce dialogue dans les relations Franco- Chinoises ?
Je crois qu’il est extrêmement important, comme l’ont fait Jacques Chirac, Jean Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy, de multiplier les échanges. Nicolas Sarkozy vient très souvent en Chine. Pour parler de la campagne présidentielle, les trois principaux adversaires de Nicolas Sarkozy ne sont jamais allés en Chine. Ni François Hollande, ni François Bayrou, ni Marine Le Pen. C’est incroyable mais c’est un beau reflet de ce qu’est la réalité du débat politique français…
Nicolas Sarkozy est le seul à être « connecté » à la réalité du monde avec l’expérience, la connaissance des dossiers et la légitimité internationale. C’est important en cette période cruciale pour l’avenir de l’Europe et de la France.
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L’UMP se rêve aussi en parti unique, il se croit seul légitime à diriger l’état.
La droite française….
« Nicolas Sarkozy est le seul à être « connecté » à la réalité du monde avec l’expérience, la connaissance des dossiers et la légitimité internationale. » Monsieur Copé, dois-je vous rappeler que l’élection présidentielle concerne bien plus de monde que 3 candidats « favoris », qui selon moi n’ont pas forcément les meilleures idées… Et lorsque je vois le parcours de Monsieur de Villepin, je ne suis pas sûr que seul Monsieur Sarkozy soit le seul à avoir une légitimité internationale… Je dis ça, je ne dis rien… Malheureusement le tapage médiatique tourne très souvent autour des même trois clowns, ce qui referme automatiquement la portée des autres candidats.
不管黑猫白猫,能抓老鼠就是好猫 – 邓小平