Selon une récente étude, Pékin et Shenzhen sont les deuxièmes et troisièmes villes du monde où les embouteillages sont les plus insupportables.

Selon une étude publiée par IBM, Shenzhen et Pékin sont respectivement la deuxième et la troisième ville où les conducteurs sont les plus frustrés par les mauvaises conditions de circulation en voiture.
L’étude a été réalisée sur une sélection de 20 villes internationales choisies pour leur importance économique. Il s’agit d’un sondage annuel, pour lequel 8042 personnes ont été interrogées.
En tête du classement, avant les deux villes chinoises, la capitale du Mexique, Mexico. En dessous, également dans le top 10, les villes Indiennes de Bangalore et New Delhi. La meilleure de la classe, celle dans laquelle les conducteurs souffrent le moins, est Montréal, au Canada.
10 variables ont été prises en compte, telles que le temps perdu dans les embouteillages, le fait que l’essence soit perçue ou pas comme trop chère, le stress dû à la conduite, ou encore le fait que la circulation ait un impact sur le travail ou l’humeur de la personne.
Globalement, 41% des personnes interrogées ont déclaré qu’une amélioration des transports publics aiderait à réduire leur stress.
A Pékin comme à Shenzhen, l’étude a montré que de nombreuses personnes renonçaient régulièrement à leurs sorties en raison des embouteillages.
Que faire pour améliorer la situation?
L’année dernière, Pékin était arrivée en tête du classement, alors qu’aucune autre ville chinoise n’y avait été inclue.
Il semble donc que les efforts réalisés par la municipalité de la capitale n’aient pas encore portés leurs fruits.
Alors qu’elles appliquent déjà du lundi au vendredi un système de circulation alternée, les autorités pékinoises avaient mis en place en janvier dernier un système de loterie auquel les prétendants à l’achat d’un véhicule doivent obligatoirement participer.
Au final, seuls les gagnants de ce tirage au sort reçoivent le droit de s’offrir une voiture. Vivement controversé à l’époque, ce système radical ne semble donc pas très efficace pour le moment.
C’est pourquoi la municipalité réfléchit actuellement à la création d’un système permettant de taxer les véhicules pénétrant dans certaines zones en heures de pointes. L’idée a été émise dans un plan quinquennal pour un « Pékin vert » publié la semaine dernière.
Mais beaucoup doutent de la faisabilité de cette proposition. « Il faudra construire des stations de contrôle si vous voulez taxer les personnes qui entrent dans certaines zones, estime Sheng Guanyao, chercheur en développement urbain à l’Académie des Sciences Sociales de Chine dans le South China Morning Post. Or ces stations pourraient elles-même contribuer aux embouteillages. J’ai bien peur que cela ne soit pas faisable pour le moment« .
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Il me semble que le système de taxation de certaines zone marchent plutôt bien a Londres non? Pourquoi cela ne pourrait pas marcher a Pékin? Avec le tout magnétique, comme pour les péages ou parking, on ne perd pas de temps. Singapour utilise ce système pour tout et ça marche très bien. Des qu’on entre dans un parking la barrière détecte automatiquement la carte du conducteur et lui prélève le montant a la sortie.
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