La bête noire du régime communiste en Chine, Ai Weiwei, a annoncé faire aussi l’objet d’une enquête pour «pornographie» pour d’anciennes photographies où il posait nu. «Hier, ils ont emmené mon assistant au commissariat de police», a-t-il relaté.
Alors que des policiers dans une voiture aux vitres teintées stationnaient vendredi devant son domicile-atelier pékinois surveillé jour et nuit, le dissident qui s’exprimait par téléphone a jugé que ces nouvelles accusations étaient tout simplement «ridicules».
Sur les clichés pris il y a moins de deux ans, l’artiste barbu est assis, dénudé, sur une chaise traditionnelle à dossier en bonnet de lettré, entouré de quatre femmes également complètement dévêtues. Les poses ne sont pas lascives.
«Ils lui ont demandé pourquoi il avait pris ces photos, ils lui ont dit clairement qu’une enquête me visait, pour pornographie», a-t-il ajouté. «Il s’agit de quelque chose de vraiment nouveau dont je n’avais pas entendu parler», a ajouté le peintre, sculpteur et plasticien.
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