L’été arrive à grands pas. Et avec lui, les déménagements et emménagements traditionnels. Mais comment faire avec un animal de compagnie ? Pas de panique, voici un récapitulatif de la procédure à respecter pour transporter votre compagnon à quatre pattes.

L’importation d’animaux en Chine ne rime pas avec improvisation mais préparation. Sachez tout d’abord que les autorités chinoises acceptent un seul animal par voyageur et un seul chien par famille. Une fois que vous aurez sélectionné votre animal préféré, assurez-vous qu’il soit en possession d’un certificat international de vaccination (ou d’un passeport communautaire) comprenant un vaccin contre la rage datant de plus d’un mois et de moins d’un an avant le jour du départ. Un certificat international de bonne santé établi par un vétérinaire sanitaire est également nécessaire. Attention, ce précieux sésame doit être contresigné et tamponné par un vétérinaire officiel de la Direction Départementale des Services Vétérinaires pour être valide. Si aucun délai n’est officiellement prescrit, il est conseillé de réaliser ce certificat dans les 24 à 72 heures avant le départ.
Le transport des animaux
Ne choisissez pas votre compagnie aérienne au hasard. Chacune possède en effet sa propre règlementation qui varie notamment en fonction du poids, de la taille et de l’âge de l’animal. Avec Air France, vous pourrez ainsi voyager en cabine avec votre chien ou votre chat à condition que celui-ci ne pèse pas plus de six kilos (caisse de transport inclus). Avec Air China, pas la peine de mettre votre animal au régime car il sera obligatoirement expédié en soute quel que soit son gabarit. La règlementation tarifaire diffère également d’une compagnie à une autre. Air France applique une somme forfaitaire de 200 euros tandis qu’Air China facture les animaux comme des bagages en excédent. Comparez ainsi les offres et n’oubliez pas d’enregistrer votre animal au moment de la réservation de votre billet d’avion pour éviter de mauvaises surprises à l’aéroport.
La mise en quarantaine
Dès votre arrivée, la garde de votre animal vous sera provisoirement retirée. Tout animal entrant en Chine doit en effet subir une mise en quarantaine de 30 jours au frais du propriétaire. Une taxe vous sera demandée à laquelle s’ajouteront les frais de séjour et d’entretien à la fourrière (20 yuans par jour). Préparez les mouchoirs, aucune visite n’est en effet admise durant la période d’isolement de votre animal. Il y a encore quelques mois, la mise quarantaine des animaux des résidents pouvait s’effectuer au domicile de ces derniers. Cette mesure est désormais réservée au personnel diplomatique.
L’enregistrement de votre animal
Une fois que vous aurez récupéré votre animal et son certificat de santé, rendez-vous au commissariat de police de votre quartier afin de l’enregistrer. Il est recommandé d’effectuer cette procédure administrative et fiscale (1000 yuans à Pékin) dès que votre animal aura intégré son nouveau foyer.
A noter que les propriétaires d’un chien devront renouveler cet enregistrement (comprenant notamment le permis d’élevage du chien) tous les ans entre le 1er mai et le 30 juin et s’acquitter du paiement d’une taxe (500 yuans à Pékin).
Le retour en France
Le retour en France de votre animal n’est pas plus aisé. Assurez-vous tout d’abord que votre compagnon soit bien identifié par une micro-puce électronique implantée sous la peau. Une simple formalité pour les animaux français mais un véritable casse-tête pour leurs congénères chinois. Aucun vétérinaire de Pékin n’étant en mesure de fournir de micro-puce, vous n’aurez d’autre choix que de vous la procurer vous-même. Le vaccin antirabique de votre animal doit être encore à jour au moment du retour.
La règlementation européenne exige également un « titrage sérique des anticorps antirabiques ». Il s’agit concrètement d’un examen en laboratoire effectué sur un prélèvement sanguin qui permet de vérifier l’efficacité du vaccin contre la rage. Un problème de taille quand on sait que la Chine ne dispose pas de laboratoire agréé par l’Union Européenne et qu’elle n’autorise pas l’exportation d’échantillons de sang.
Le plus simple est d’effectuer cet examen avant de quitter le territoire français. Le cas échéant, tentez de faire passer un échantillon de sang dans les bagages d’un proche faisant le voyage avant vous. Mais attention, ne vous y prenez pas à la dernière minute. Le prélèvement doit être effectué au moins trois mois avant l’importation de votre animal excepté pour les titrages déjà réalisés en France. Bonne nouvelle, votre animal ne vous sera pas retiré à votre arrivée, aucune mise en quarantaine n’étant exigée.
Liens utiles :
L’ambassade de France en Chine
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Bonjour,
L’article nous dit : » Aucun vétérinaire de Pékin n’étant en mesure de fournir de micro-puce, vous n’aurez d’autre choix que de vous la procurer vous-même. »
Faux.
Si vous devez effectuer cette démarche, elle peut être faite auprès des vétérinaires de ce groupe monté par des étrangers et comportant du personnel étranger et chinois. On y parle bien sûr anglais mais aussi d’autres langues puisque les vétérinaires sont de différentes nationalités. Voici le lien : http://www.doctorsbeckandstone.com/index.php/drbns-template
On trouve des cliniques à : Shunyi 欧陆广场, HouXianDaiCheng 后现代城, Chaoyang Park by Upper East Side 阳光上东 , Chaowai 朝外SOHO pour ce qui est de Pékin et 闵行青杉路 Minhang, Changning Eagle Valley pour ce qui est de Shanghai.
Marrant cet article 2 jours apres celui poste sur notre blog http://chroniques-de-chine.com/2012/05/28/conseils-pour-emmener-son-chie…
Chroniques de Chine
Oui en effet, comme votre article du 14 mai http://chroniques-de-chine.com/2012/05/14/le-laowai-qui-emeut-la-chine/
6 jours après celui-ci, http://www.chinasmack.com/2012/pictures/young-american-shares-fries-chat…
Faut pas tout confondre Chamallow, l’article pris en exemple est un fait d’actualité qui était prensenté sur tous les forums et blogs chinois, nous ne nous sommes pas inspiré de chinasmack. Je n’ai aucun problème à faire des liens vers nos sources, c’est justement la base du net que de lier et de se faire lier.
Chroniques de Chine