Les autorités chinoises ont imposés des mesures de sécurités de « temps de guerre » dans certains quartiers sensibles de Pékin, et ont accru la surveillance de certaines familles de dissidents victimes de la répression sanglante du 4 juin 1989, sur la place Tiananmen.
Ces mesures sont destinés à empêcher toute commémoration du massacre. La présence policière était très forte aux abords de la place Tiananmen, ainsi qu’à proximité du domicile d’activistes, rapporte le South China Morning Post.
Ding Zilin, la fondatrice de l’organisation des Mères de Tiananmen, était aujourd’hui soit en résidence surveillées, soit avait été envoyée hors de Pékin, selon un membre du groupe, qui rassemble des familles des manifestants tués ou blessés le 4 juin.
Une annonce officielle a confirmé que la sécurité avait été renforcée, spécialement sur les campus, les artères principales et les avenues commerçantes, et désignant les dissidents comme des menaces pour la stabilité.
« Du 31 mai au 4 juin, un mécanisme de sécurité de temps de guerre et des mesures de contrôle seront mises en place. Des volontaires, avec des brassards rouges, seront organisés par quartiers et patrouilleront », indique un document posté sur le site internet du gouvernement du district de Tongzhou, à Pékin.
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