La Chine abrite l’un des plus grands marchés de la contrefaçon du monde. Désormais, les faussaires copient même des magasins entiers. Exemple en vidéo avec un faux IKEA à Kunming, dans le sud de la Chine.
A lire aussi :
En Chine, tout se contrefait, même les Apple Store
Pourquoi la Chine ne peut lutter de manière efficace contre la contrefaçon et le piratage ?
La version Shanzhai de l’iPad disponible depuis des mois en Chine
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
-
Envoyez cette page à un ami
Pas conne la remarque du juriste, IKEA connait-il la situation en Chine ?
Pour le copieur (et il y en a plein ici, business is business), vous imaginiez peut-etre qu`il aurait exprime des remords ? LOL
Oh et puis un plagiat a 98% n`est pas un vrai plagiat, n`est-ce-pas ?
RE-LOL
Impressionnant! a ce niveau là, c’est presque de l’art… ^^
Faisons comme eux, pas de reconnaissance de leurs droits à la propriété, qu’elle soit intellectuel ou matériel, nous verrons bien s’ils trouvent à redire.
Ce serait du donnant donnant, mais les gouvernements occidentaux oseront-ils ?
Auront-ils les burnes pour oser OU baisseront-ils encore plus bas leur froc ?!
MOI… je
Ca fait un moment que je n’étais pas passé par là… J’ai bien fait d’y venir aujourd’hui.
D’abord, il faut se souvenir que de nombreux produits très marqués par leur réputation sont fabriqué en Chine sans que les pseudo-usines occidentales réduites à de simples bureaux traitant les commandes ne s’en vantent (Il est vrai qu’au-delà d’un certain taux de marge 10, 20 ou 30 fois le prix ça devient gênant…)
Ensuite, il semblerait que les usines chinoises qui les fabriquent oublient d’arrêter la machine quand la quantité est atteinte… Mais ça, personne ne veut vraiment le voir. Pourquoi ? Parce que c’est un moyen de demander un prix très bas tout en exigeant une qualité top.
Comment ça marche ? Quand 1000 pièces sont commandées, l’usine Chinoise en fabrique 3000. Elle sélectionne les 1000 qui sont au top, ce qui ravit la pseudo-usine occidentale, en balance 1000 dans les magasins chinois qui ont ainsi à petit prix des beaux produits parfaitement dans le vent et jette à vil prix le reste sur les innombrables marchés où les produits arrivent à couter à peine plus que le prix de leur emballage.
Vu ? C’est du gagnant pseudo usine, gagnant fabricant chinois, gagnant magasin et gagnant marché.
De quoi rouler en Buick, connaître des croissances à 2 chiffres en en foutant plein la vue à l’occidental de passage.
Ensuite, je ne crois pas que l’exploitant chinois dans le reportage se soit mis hors la loi. Il n’en n’a pas l’air. Il semble bien plus intelligent que ça.
S’il était dans une zone où se trouve un Ik.a, il pourrait y avoir des frictions. Dans le cas contraire, faut-il encore qu’Ik.a s’en aperçoive. De plus utilise-t-il réellement la marque ? Et si oui ce doit être en sinogrammes. Et comment la marque est-elle protégée ? Est-ce par les moyens largement connus de l’Occident ? Si c’est le cas, je peux vous dire qu’il y a un gros problème et je ne souhaite à personne en Occident que les Chinois le découvrent… Je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas jeter de l’huile sur le feux car ceux qui ont le problème ne sont pas forcément des méchants qui ont mal fait leur boulot.
De toute façon, quel serait l’intérêt de s’appeler Ik.a en Chine ? Personne ne connaît ! Et si des Chinois sont préalablement passés en Europe, ils ont du voir la nature du produit qui n’est pas spécialement glorifiante.
Et les Chinois achètent peut-être moins que nous, mais ils achètent beau et cher.
En réalité, je pense qu’ils repèrent les magasins qui conviennent bien en Occident et le copient pour s’éviter les frais de recherche nécessaires. Alors, ils changent un peu les dimensions, modifient légèrement les couleurs et le tour est joué. Car je ne pense pas que les dimensions de la vitrine, la forme de l’escalier, la couleur de la moquette etc. bénéficient d’une protection significative.
Et puis, quiconque est allé en Chine sait très bien que les magasins y sont magnifiques et que leurs designers n’ont rien à envier aux nôtres… Mais, dans le cas présent, je crois qu’on a à faire à un petit malin qui a voulu économiser le designer, pas plus.
La fabrication à plusieurs niveaux de qualité est souvent faite avec l’accord de la firme étrangère ce qui permet de trouver sur le marché chinois les produits de même marque à des prix beaucoup plus bas : prix de sortie usine (ex-works dans le jargon pro) + un très léger bénéfice. Ces produits ne sont pas destinés à l’exportation; vous pouvez vous en payer un lors d’un voyage en Chine mais si vous en envoyez un container en France, vous aurez des problèmes. Par contre le fabricant chinois n’a pas le droit vendre sous la même marque des fabrications d’autres usines sans l’accord du partenaire étranger. Les chinois s’en tirent en déformant légèrement le nom de la marque (PONY à la place de SONY…).
Il y a maintenant en Europe des chaînes de magasins qui s’inspirent de la formule IKEA. Dans le cas précis qui est présenté dans la video, l’entrepreneur chinois peut trouver de bons arguments pour sa défense. On ne peut pas éternellement tout breveter et tout protéger, on a le droit de présenter les chaises et les crayons comme chez IKEA…
Pour répondre à M.Chine, 10, 20 ou 30 fois le prix me semble exagéré. Pour les produits de grande consommation (habillement) on peut arriver à des prix de 3 ou 4 fois moins chers en Chine (en prenant en référence des prix de super-marché européens, pas ceux des magasins de luxe, bien sûr). Par contre pour les produits high-tech, j’ai constaté à mon dernier voyage que les prix chinois étaient du même ordre de grandeur que les prix de promotion européens. A la TVA près et avec une distribution moins couteuse en Chine, on reste quand même pour un micro-ordinateur avec les mêmes coûts de composants et les mêmes coûts d’assemblage.
De plus pour ces produits à haute valeur ajoutée, lorsqu’ils sont estampillés « made in China », ce n’est souvent que l’assemblage final qui est fait en Chine. La partie chinoise de la valeur ajoutée est minime.
Le meilleur moyen pour une firme de se protéger est d’avoir un partenaire chinois qui souffrira lui-aussi de la contrefaçon et sera à même de trouver les parades juridiques. On peut aussi en cas d’exagération dans la copie être très ferme dans ses rapports aves la Chine (Microsoft a mis fin aux copies sauvages de Windows – on peut en trouver mais bien moins qu’avant). De ce point de vue, ANKOU a raison. On n’est pas forcé de se laisser faire. Les chinois jouent beaucoup sur le fait que nous arrivons en ordre dispersé avec la hantise de ne pas « perdre le grand marché chinois ».
D’accord avec M.Chine, les magasins chinois sont très beaux et les vendeurs y sont dévoués et aimables (sauf à Hong Kong où ils peuvent être odieux). Ils ne sont pas toujours très compétents sur les produits qu’ils vendent (sauf dans les grands bazars informatiques où vous trouverez tous les petits hackers de génie) mais ont un grand sens du service commercial (retouches rapides sur les vêtements, recherche d’un produit qui n’est pas en magasin…).
Moi je trouve que ce type ne fait rien de mal. Il fait son petit commerce tranquillement, il répond à une demande. Ikéa ne perdent pas d’argent à cause de lui. Qu’on le laisse tranquille.
« Il fait son petit commerce tranquillement, il répond à une demande. »
Ce n’est pas une boutique de 9m2 non plus…
Et « je répond à une demande », c’est ce que dit Al Capone (De Niro) au début des « Incorruptibles » B-). Le leitmotiv de tout petit truand…
Et « On veut acheter! » et « On veut vendre! », le cri du cœur de tout ceux qui fréquentent Silk Market, quand on menace de le fermer…
Oui, bon, j’exagère un peu, exprès. Mais je trouve qu’il y a bien pire comme crime que de copier une boutique, c’est tout (d’ailleurs la comparaison avec des trafiquants de drogue plus ou moins tueurs me parait un peu abusive).
Oui Helun,
10, 20 ou 30 fois, ça concerne principalement les produits de luxe. Mais 10 fois, c’est courant ; C’est ce que pratiquent les supermarchés Français (Hors discount) entre le prix d’achat en Chine et le prix de vente en France. Ne parlons pas de parfums, produits de mode etc…
« j’ai constaté à mon dernier voyage que les prix chinois étaient du même ordre de grandeur que les prix de promotion européens. » Exact ! A ceci près que le Discount est une notion INCONNUE en Chine ! Même à fond de remise les vendeurs prennent de substantielles marges. Et là, plus le magasin est grand, plus il vend cher.
« ce n’est souvent que l’assemblage final qui est fait en Chine. La partie chinoise de la valeur ajoutée est minime. » Les ordinateurs LENOVO sont si j’ai bien compris entièrement fabriqués en Chine avec leurs composants. Leur prix de vente en Chine est à peine inférieur à leur équivalent dans n’importe quel supermarché français.
« les magasins chinois sont très beaux et les vendeurs y sont dévoués et aimables (sauf à Hong Kong où ils peuvent être odieux). » C’est vrai, mais on y fait de meilleures affaires qu’en Chine. Il faut dire qu’à HK, il n’y a pas de TVA.
Quand on observe les prix de vente chinois, on a tendance à croire que les prix sorti d’usine sont à peine inférieur : C’est Faux ! Leur système de distribution est à l’ancienne avec plein d’intermédiaires, tous s’interdisant de compresser les marges pour ne pas perdre la face…
Bonjour M.Chine
Bonne discussion qui devrait permettre aux lecteurs du site de prendre la mesure des différences de prix et des marges.
Dont acte pour le 10 fois!
Exemple: Une doudoune « Northface » achetée dans une petite boutique 4 à 5 fois moins cher qu’en France est probablement revendue par le petit détaillant chinois en « faisant la culbute » ce qui fait bien un facteur 10 entre le prix « sorti-usine » et le prix de revente en France (un grand magasin chinois la vend plus cher).
As-tu des exemples de 30 fois? (hors produits de luxe que ce soit pour la vente en Chine ou en France)
Un phénomène m’intrigue: les gigantesques centre de boutiques de luxe de certains grands hotels qui pratiquent des prix délirants et qui n’ont absolument aucun client, ni chinois ni étrangers. Comment vivent-ils?
As-tu une idée chiffrée de la décomposition du prix français de super-marché? (prix usine chinoise, transport, douanes et taxes diverses, « frais latins » – ou « frais chinois! » – marges d’intermédiaires chinois, marge distributeur(s), frais de vente en France -salaires, amortissements etc…)
La high-tech: j’ai été inspiré pour ma réponse par une enquête que j’avais lu concernant des produits de téléphonie mobile assemblés en Chine à partir de composants européens. L’un des buts de l’article était d’évaluer les conséquences d’une réévaluation du yuan sur les balances commerciales.
Pour les ordinateurs, j’ai toujours des doutes sur la provenance totalement chinoise des composants. Les chinois ont-ils la maîtrise des microprocesseurs? On a beaucoup parlé de la mainmise des nouveaux dragons asiatiques sur les composants. Ils s’agissait beaucoup de mémoires ou de composants relativement faciles à concevoir. La conception des microprocesseurs et des outils nécessaires à leur fabrication est en grande partie entre les mains des USA.
Pour d’autres composants, il peut y avoir fabrication en Chine de produits sous brevet étranger (donc des royalties même si les chinois trichent sur les quantités…)
Tout cela est assez difficile à préciser car volontairement opaque. Et pour cause!
A te lire…
Il n’y a pas de petite copie, TOUTES copies ne doit pas être commercialement parlant.
Laisser une petite copie, c’est à partir de quoi ? L’aspect ? Les fonctions incomplètes ?
–
NON ! Pas de copies sans autorisations de l’origine, faisons comme eux (re…) ils nous copient, nous les copions sans vergogne comme ils le font !
Souvenez-vous de Danone (entres autres).
Il n’y a pas de raison de baisser son froc devant eux, car c’est comme ça qu’ils doivent le ressentir lorsque nous ne disons rien.
MOI… je
Bonjour Helun,
Le problème en matière de connaissance des mécanismes commerciaux, c’est que sauf cas très particulier, on n’arrive jamais à savoir.
J’ai des indices :
Parmi les produits que je vendais en France il y avait des siphons de lavabo en plastique. Je les achetais en France à un importateur Espagnol. J’en avais un de très belle fabrication sur lequel je faisais la grosse culbute. Un jour passant dans un hyper marché, je vois un siphon très bas de gamme, vraiment pas beau, rien à voir avec le mien : Il était à 10 fois mon prix d’achat. J’en ai conclu qu’achetant directement par quantités énormes à un industriel, peut-être Chinois, ils devaient se promener aux alentours de 15 à 20 fois leur prix d’achat.
Un ami qui discute avec son beauf, acheteur d’une grande enseigne, confirme que les produits électroniques achetés en Asie sont généralement vendus à 10 fois leurs prix d’achat et plus… Sauf les marques puissantes qui s’autorisent à se servir en premier.
Certains produits en Chine sont en vente dans les magasins Chinois à moins du dixième du prix auquel nous les connaissons en France… Donc leur prix d’achat est de l’ordre de 20 fois moins…
Et si on imagine le prix des produits de luxe, 30 fois n’est pas impossible.
«Un phénomène m’intrigue : les gigantesques centre de boutiques de luxe de certains grands hôtels qui pratiquent des prix délirants et qui n’ont absolument aucun client, ni chinois ni étrangers. Comment vivent-ils ? »
Oh ! Personne ne doit y perdre ! Sinon les Chinois arrêteraient…
Peut-être que ce sont des stands loués ou gratuitement concédés aux grossistes ou aux marques qui s’en servent d’exposition pour promouvoir leurs produits aux yeux de la riche clientèle des grands hôtels ? C’est équivalent à un stand dans un World Trade Center.
Et le jour où un mec pour frimer devant sa nana achète un article à 2 fois le prix du marché, l’hôtel reçoit une commission de 50% sur la vente.
J’en saurais davantage plus tard. Mais mes copains businessmen Chinois ne sont pas du genre à prolonger une activité qui ne rapporte pas gros. Ils préfèrent tout fermer et faire autre chose.
Bonjour ANKOU,
Tu sais, il vaut mieux être copié que copieur… (Mais ça va changer). Quant à les copier ? Compte tenu que nous avons encore un peu d’avance, je ne vois pas bien en quoi nous pourrions le faire…
On pourrait copier leur système: Un gouvernement fort et décentralisé qui décide unilatéralement, qui donc développe vite; Une option : Réussis ou patauge ! Travaille en ne pensant qu’au résultat ! etc.
Pas de doute : Ca marche, la preuve est sous nos yeux ! Mais qui a envie de copier ?
Et pourtant, on n’a pas réagi comme on aurait du et ils nous ont déjà bouffé.
On n’a pas réagi comme on aurait du… Mais toutes les grèves et manifs contre les délocalisations, plans de licenciement dans des entreprises viables etc. Il fallait réagir comment ?
Ça fait 15 ans que ce plan de renoncement à l’industrie est à l’œuvre en France. Ce n’est pas une fatalité, ce n’est pas la faute des chinois (ni des roumains, tchèques, tunisiens etc.), c’est un choix. La réduction des effectifs salariés (et par conséquent l’augmentation du chômage correspondent à des volontés, des choix.
On a cassé l’industrie et on veut rendre toute activité délocalisable pour que la machine a gros sous continue à tourner.
Il y a toujours matière à réagir, tant qu’on ne réagira pas, on n’aura pas touché le fond.
Bonjour Jean,
Je dois être pus âgé que toi. Tu parles de 15 ans, mais moi, je parlerai de 50 ans !
Au début, dans l’outillage à main, il y avait des fabricants français (Les outils Peugeot par exemple) qui fabriquaient un matériel sérieux mais à un prix de délire ! D’archi délire !
Tiens, pense qu’à cette époque, une perceuse à main (On tournait la manivelle…) coutait plus de 16000 anciens Francs, soit 160 nouveaux Francs, c’est-à-dire 24 Euros…
Sont arrivés les outils « Made in Western Germany » qui ont sérieusement attaqué le marché. Pour le même prix on avait une caisse à outils complète contenant une perceuse presque équivalente. Ca a duré des années. Puis les Italiens, immédiatement détrônés par les Japonais.
Et les Français dans leur suffisance : Les Chleus ? C’est des casques à boulon ! Les Ritals ? Izon jamais rien fait de bon ! Les Japs ? I se sont pris une sacrée branlée ! Avant la guerre, ils vendaient les montres par deux pour en avoir une qui marche et les bicyclettes à la tonne !
Puis sont arrivés les premiers outils de Hong Kong, c’est-à-dire on ne sait pas d’où… probablement de RPC.
Alors on a commencé à prendre conscience quand les premiers Français ont acheté le petit coupé Honda.
Mais c’était déjà trop tard ! Taiwan est arrivé. Ca commençait à être écrit partout « Made in Taiwan » mais les gens n’ont rien compris : « Encore des saloperies japonaises » qu’ils disaient. En guise de saloperies, on était en pleine révolution de la photo et de la Hi Fi japonaise qui ont changé le monde.
Taiwan a décidé de créer le Taipei World Trade Center où ils exposaient tout le matériel fabriqué et ensuite une zone de haute technologie dans laquelle ils ont fabriqué toute l’électronique qui a envahi le monde puis, presque tous les ordinateurs.
Et ça continue maintenant avec la Chine ; Evidemment, les proportions s’aggravent à la vitesse grand V !
Et de toute façon, il y a maintenant des décennies qu’on a dépassé le point de non retour.
La perceuse à 24 Euros d’il y a 50 ans vaut toujours 24 Euros bien que les rémunérations aient été multipliées par peut-être 20 ou 30. Pour 20 fois moins cher, elle est électrique, avec un chargeur, dans un coffret et avec un jeu d’accessoires…
Conclusion : Merci à tous ceux qui aux quatre coins du monde les fabriquent pour nous. Sinon on n’en aurait pas.
Quant à inverser la tendance, qu’il s’agisse de perceuses ou de TGV, je ne rêve pas : Le fond, on n’y est pas encore, mais on y va…
Rebonjour, M.Chine
Tu me coupes l’herbe sous le pied! Je voulais justement intervenir sur l’exemple de la machine-outil!
J’ai vécu des effondrements dans des secteurs où on était pas plus mauvais que d’autres. Les facteurs du désastre sont entremêlés et se sont renforcés l’un l’autre.
– la priorité aux départements financiers qui raisonnent en gains à court terme et détruisent l’outil industriel
– la suffisance (teintée d’esprit raciste et colonial). Quand les Japonais ont laissé entendre qu’ils allaient faire des affichages grande dimension avec les technos à masque, il fallait entendre nos experts: « ils n’y arriverons pas, c’est techniquement impossible… »; quand les Italiens se sont lancés dans des produits très pro high-tech: » Ah! ah les produits spaghettis! le régiment des mandolines… » Quand ALENIA a commencé à rafflé les appels d’offre en étant moins chers et commercialement beaucoup plus habiles, les experts ont moins ricané…
– un autre facteur à prendre en compte dans le cas de la Chine, c’est le désir de revanche historique. Malgré tous leurs problèmes (qui en douterait, ils en ont beaucoup…), il sentent qu’ils ont le vent en poupe. Il était de bon ton, il y a quelques années, dans les cercles des attachés commerciaux de tourner en dérision les méthodes économiques de la Chine (« primaires… une économie de bas de laine…croyez-moi, ils vont dans le mur…ils s’effondreront l’année prochaine… ». Les années passent et on attend toujours l’effondrement. Certes leur bulles immobilières leur sauteront à la figure comme chez tout le monde, mais ils bossent, ils bossent (la douleur sociale en est élevée…). Allez dans les rayons d’une librairie technique en Chine, vous verrez assis parterre les jeunes qui n’ont pas de quoi se payer le bouquin en train de prendre des notes…
Pour parler d’un autre pays, je me souviens d’une présentation technique en Corée du Sud. Les responsables du projet étaient une bande de petits jeunes frais sortis d’Ecole et totalement inexpérimentés. Il a fallu rester toute la nuit…ils dépouillaient toute la doc tecnique…et pourquoi ceci? …et pourquoi cela?…Quel soif d’apprendre! Je retrouvais l’ambiance des classes de prépa!
Pour remonter la pente, il faudra toucher le fond. Se remettre à flot dans des technologies où on a perdu pied demande des investissements énormes (en argent, en volonté politique et investissement personnel dans le travail). On y est pas encore.
Mince alors, moi qui me croyais parmi les anciens !
En fait, je remonte à 15 ans par rapport au phénomène des délocalisations imposées par l’actionnariat. Ce phénomène m’a plus touché et il me semble plus monstrueux car on a fermé des usines viable en France juste pour faire plus de profit en Chine… l’actionnariat condamnant l’entreprise à maximiser les profita à court terme.
@ m chine
Pour ce qui est de l’outillage chinois, j’ai fait la malheureuse expérience d’en acheter, et je ne referai pas prendre avec se matériel qui ne vaut rien !
Serrer un peu fort avec une clé plate et les becs s’ouvre ou casse ! Pareil pour les clés à tubes qui foire. Quant au matériel électrique, il est dans la droite ligne de ceux de l’URSS, massif et nous en avons pour notre argent, pas plus.
Ne rêvons pas, tout matériel de qualité cette paie !!
Voyez les outils FACOM* (Français), cher (cela l’est de moins en moins) mais garanti à vie ! Quel mécano n’a pas rêvé d’une servante d’atelier (complète) de chez eux ?!
* Installée à Saint-Ouen puis Clichy et enfin Courbevoie en 1999
MOI… je
Helun, Jean,ANKOU
« je ne me referai pas prendre avec se matériel qui ne vaut rien ! » Ah ah ah…, c’est ce que dit mon Beauf Chinois (Super sympa) qui possède et exploite un atelier. Lui ne jure que par le matériel Allemand ou éventuellement Américain. Mais, pour être honnête, je ne suis pas sûr qu’il ne soit pas un peu de mauvaise foi, car il a une vue à mes yeux un peu trop favorable sur l’Ouest.
J’ai du au fond de ma cambrousse (Faut dire que c’est le fin fond du Sichuan profond) acheter des outils et du matériel. C’est vrai que ça n’a rien à voir avec ce que nous connaissons ici.
Ce n’est pas tant qu’ils soient en retard mais surtout qu’ils ont développé à partir d’une époque où il n’y avait rien. Donc Ce qui a été développé est presque moderne et ce qui ne l’a pas été n’existe pas. Exemple, IMPOSSIBLE dans une ville de 100000 habitants bourrée de magasins de trouver des chevilles plastiques. Alors…
Par contre, va à la première quincaillerie pour acheter une pelle ou une pioche… Tu vas y trouver des outils en fer forgés comme on n’en trouve plus aujourd’hui chez nous.
Et puis, cherche des paliers, des chaines, des engrenages, un bout de barre inox, cuivre laiton, alu, tous diamètres toutes longueurs : Il y en a partout !
Commande une rampe, une grille ou une balustrade. L’artisan ne te demande même pas en quoi tu la veux : Le menu c’est INOX pour tout le monde ! J’en étais ébahi. C’est Inox partout. Ma femme, dont les compétences sont limitées en matière de prix de ce matériel technique, m’annonce un prix : Ouais ! Tu as oublié un zéro mais une telle rampe sur mesure en Inox à un tel prix, ça reste une excellente affaire. Au moment de payer, c’est elle qui avait raison ! ! !
Nous avions loué un Changan (Minibus 7 places) fabriqué localement. Un jour, je décide de le regarder de plus près, notamment le moteur. Je m’attendais au pire. Pas du tout : Une merveille de technologie !
L’appareillage électrique, c’est vrai que ça fait parfois froid dans le dos… Vas au magasin du coin et tu trouves des interrupteurs et des prises ma-gni-fiques et super intelligentes.
Ce qui caractérise la Chine c’est qu’on y trouve tout et l’inverse et que ce n’est pas forcément disponible à l’endroit où on est.
Ce qui a été développé OU ce qui a été copié ?!
C’est plutôt copier qu’il faut écrire, ce n’est pas désobligeant de le reconnaître de copier lorsque l’on ne veut pas passer du temps pour faire moins bien !
Du matériel en fer forger ? Il y en a en France et cela n’a pas arrêté de se fabriquer ! Il faut chercher, car ce n’est pas dans les supermarchés à bas prix qui vendent des chinoiseries qu’ils sont.
L’inox est loin d’être la meilleure solution pour ce que vous énoncez, j’ai fait un choix différent pour une toute simple raison, comment faire des modifs sur de l’inox ? Travailler l’inox n’est pas à la portée de tout un chacun, et surtout pas d’un bricoleur lambda !
Les véhicules chinois ne passeraient pas un contrôle technique pour homologation dans n’importe quel pays européen ! Ce sont des cercueils sur roues !
Contrairement à la Chine, nous trouvons de tout partout en France !! Quel beau pays n’est-il pas ?!
Il est vrai que vous nous copiez sans vergogne, même nos vins vous font envient quant à notre table… vous ne nous rattraperez jamais, ils y a trop de siècles qui sépare nos papilles ; j’en suis certains car j’ai fait la malheureuse expérience d’aller dans un établissement qui en donne à mange ce que vous appelez nourriture dans un établissement que NOUS appelons restaurant , c’est ça manger rien d’autre, surtout pas déguster, ce faire plaisir…, simplement ce nourrir, quel malheur pour un peuple millénaire de ne pas avoir évolué sur ce point.
Mais vous être en ce moment trop occupé à occuper le Tibet et la Mongolie !!!!!!!!!!!
—
Restez de ce pays que vous semblez tant apprécier et ne venez pas polluer la France !
Souvenez-vous : la France à comme symbole le coq !
Et savez-vous pourquoi ? Il chante même les pieds dans la merde.
MOI… je
Ankou,
Je crains que tu m’ai mal situé. Je ne suis pas Chinois mais Français. Et si je m’appelle M.Chine, c’est parce que j’aime la Chine avec tous ses défauts. Mais je ne suis pas ébloui, je reste lucide.
« C’est plutôt copier qu’il faut écrire, ce n’est pas désobligeant de le reconnaître de copier lorsque l’on ne veut pas passer du temps pour faire moins bien ! » A condition de rester celui qui est en retard, OK pour copier. S’il s’agit de dépasser celui qu’on copie… Hum, faut voir.
« Du matériel en fer forger ? Il y en a en France et cela n’a pas arrêté de se fabriquer ! … L’inox est loin d’être la meilleure solution pour ce que vous énoncez, j’ai fait un choix différent pour une toute simple raison, comment faire des modifs sur de l’inox ? Travailler l’inox n’est pas à la portée de tout un chacun, et surtout pas d’un bricoleur lambda ! » Je comprends que tu tâtes un peu de la baguette, moi aussi. Mais en Chine très nombreux sont ceux qui soudent l’inox. Fais un tour en ville, et en une heure tu vois au moins 5 personnes en train de souder dans la rue, plus tous ceux que tu ne vois pas… Réellement en Chine, ça soude ! Il faut les voir avec leur bouteille, leurs tiges d’inox, et leur petit TIG electroniques ! Et les modifs ne sont pas un pb pour eux.
« Les véhicules chinois ne passeraient pas un contrôle technique pour homologation dans n’importe quel pays européen ! Ce sont des cercueils sur roues ! » Alors là, faudrait en savoir plus. Quand le même véhicule est fabriqué dans un pays dit occidental et en Chine, tout le monde fait confiance à celui de l’occident et personne à celui de Chine. Alors les journalistes qui sont là pour aider les constructeurs nationaux et faire plaisir aux clients écrivent dans ce sens. J’ai vu en France une étude comparée du même véhicule je crois Coréen et Chinois au crash test. C’était archi bidon ! Dans les séries de photos d’un véhicule, il changeait de couleur… En plus les dégâts qu’ils décrivaient dans le texte n’apparaissaient pas sur le véhicule chinois ; au contraire, il semblait moins endommagé… Je m’intéresse aux autos d’autant que j’ai l’intention d’en acheter une chinoise (pour rouler en Chine) et je n’ai pour l’instant rien vu qui soit de nature à m’inquiéter. Et pourtant je conduis régulièrement en Chine et je surveille de près. Maintenant si tu me dis que les autos Chinoises ont au moins deux ans de retard, c’est possible.
La nourriture : On aime ou on n’aime pas. Moi, je peux te dire qu’en Chine je me régale. J’ai eu souvent l’occasion de manger dans de magnifiques restaurants avec au moins 20 plats sur la table et de quoi boire à satiété. Le prix ? Pour le prix d’un repas français j’invite 12 personnes. Et la qualité est top niveau ! Le service aussi !
Et ce qu’on mange à la maison est de très bonne qualité : Des légumes splendides qui poussent sous nos yeux sans engrais et qui n’ont rien a voir avec ce que nous connaissons, des œufs des poule de la belle mère qui sont bien plus gros que ceux que nous connaissons, le porc qu’a élevé le voisin, le poisson qui en Chine ne se vend que vivant (Pas fou les Chinois), de magnifiques crevettes selon les régions etc…
Là, pas de risque de bouffer du steak haché de supermarché ou les excréments se sont mélangés à la viande et qui régulièrement tuent des consommateurs.
Quant au Tibet et à la Mongolie, je n’en sais rien. Depuis le jour où pour la première fois je suis allé à Hong Kong, cet univers de béton qu’ils disaient ! et où pour rejoindre la Chine j’ai emprunté un bus qui a roulé 1 heure et demi dans la campagne… Ouais ! J’ai compris que malgré mon expérience je m’étais encore fait ba.ser par les informations que j’avais reçues ! Alors, je ne crois plus que ce que je vois. Le Tibet et la Mongolie, je n’y suis pas allé.