La Commission européenne ne devrait pas reconduire la taxe anti-dumping sur les briquets chinois, en vigueur depuis plus de 20 ans, en estimant que l’ouverture du marché ne causera pas de dommage à l’industrie européenne. Cette mesure risque d’affecter le groupe français Bic, en position de leader sur le marché européen.
Bic a menacé mi-novembre de réexaminer des investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros prévus sur son site de Redon (Ille-et-Vilaine) si Bruxelles ne luttait pas plus efficacement contre les importations de briquets chinois, notamment si elle ne maintenait pas cette taxe.
L’entreprise a perdu en dix ans 25% de ses parts de marché en Europe.
Le problème est que Bic n’a «fourni aucune preuve qu’il existait un dommage», selon une source européenne qui a indiqué que la marge d’exploitation l’entreprise française s’élevait à environ 40% dans le secteur des briquets. Or selon les règles du commerce international, une taxe anti-dumping ne peut être mise en place qu’à deux conditions: la preuve qu’il y a bien dumping mais aussi le fait que cela provoque un dommage pour l’entreprise ou le secteur.
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BIC ne devrait pas s’inquiéter : les briquets chinois seront sans doutes moins chers que les siens, mais ils sont d’une qualité si merdique qu’ils ne rivaliseront pas.
Je ne vois pas comment ils vont pouvoir les exporter leurs briquets, vu qu’on ne peut pas en prendre plus de 2 dans l’avion…
Je confirme :Un de leur briquet m’a « brulé » deux doigts ,un autre s’est disloqué ,et un autre s’est pris pour un lance flamme !!Je rigole maintenant mais sur le moment c’etait pas top !