La Chine ne veut plus des organes des condamnés à morts. Le ministère de la santé s’est engagé à réduire la dépendance du pays aux organes prélevés sur les prisonniers exécutés d’ici trois à cinq ans rapporte l’agence Xinhua.
Pour pallier le manque de dons volontaires, la majorité des transplantations chinoises sont réalisées à partir d’organes provenant de condamnés, comme l’a expliqué Huang Jiefu, le vice-ministre de la Santé.
Les Groupes de défenses des droits de l’Hommes accusent la Chine prélever des organes des condamnés à morts sans obtenir le consentement de leur famille, ou d’obtenir l’accord du condamné dans des conditions de pression.
Au cours de ces dernières années, les autorités chinoises ont préconisé l’utilisation prudente de la peine de mort ce qui a entraîné une baisse des dons d’organes des condamnés.
« Ces changements ont posé des défis concernant le mode traditionnel chinois de transplantation d’organes » a expliqué Huang Jiefu.
Le vice-ministre a ajouté que les taux d’infections fongiques et bactériennes étaient souvent élevés sur les organes des prisonniers ce qui explique que le taux de survie à long terme des personnes transplantées en Chine est inférieur à celui des autres pays.
Un système national de dons d’organes va être ainsi crée pour encourager les donations volontaires.
1,5 millions de personnes en Chine ont besoin de transplantations mais seulement 10 000 sont réalisées chaque année.
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