Le président Hu Jintao est repartira aujourd’hui en Chine en laissant derrière lui des entrepreneurs et des hommes politiques ravis du succès de la « moisson » de contrats de ces trois jours de visite d’Etat.
Le président chinois et sa délégation ont ainsi signé hier, au siège du MEDEF et en présence de la ministre de l’économie Christine Lagarde une série de 15 contrat ou d’accords de coopération portant, selon l’organisation patronale, sur « des coopérations commerciales et économiques« .
Les entreprises bénéficiaires de ces tractations sont, entre autres, Alcatel-Lucent, qui signe trois contrats avec les opérateurs China Mobile, China Telecom et China Unicom, pour une valeur totale de 1,1 milliard d’euros, et le groupe AXA, qui s’octroie, en partenariat avec la plus grosse banque chinoise, ICBC, une bonne place sur le marché des assurances vie en Chine.
Jeudi, la première vague de contrats avait également été conséquente : 20 milliards de dollars en tout, dont 14 (9,85 milliards d’euros) pour 102 avions Airbus et 3,5 (2,5 milliards d’euros) pour Areva, qui fournira 20 000 tonnes d’uranium au groupe d’électricité CGNPC.
MM. Hu et Sarkozy ont également abordé les dossiers du G20, alors que la France en prendra la présidence dès le 12 novembre.
Sur les droits de l’homme, M. Sarkozy a assuré qu’il avait parlé avec son homologue chinois de « tous les sujets ». « Il n’y a pas de tabou, notamment sur la question des droits de l’homme« , a-t-il affirmé, sans pour autant répondre clairement à des journalistes qui lui demandaient si il avait évoqué Liu Xiaobo, le prix Nobel de la paix emprisonné.
En marge de la visite d’Etat, des manifestants ont « essayé de faire en sorte que Hu Jintao entende une parole sur les droits de l’Homme et sur Liu Xiaobo« , selon les termes de Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières interrogé par l’AFP.
Jeudi, une centaine de manifestant s’étaient réunis dans Paris, et hier, une vingtaine d’entre eux ont réussi à s’approcher du convoi présidentiel, à l’approche duquel ils ont déplié des parapluies avec écrit « Libérez Liu Xiaobo« , et crié le même slogan.
Parallèlement, la Chine a demandé aux ambassadeurs de tous les pays présents en Norvège de ne pas assister à la remise du prix, où ils sont traditionnellement invités. Il ont jusqu’au 15 décembre pour prendre leur décision.
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Faut savoir, dans l’autre
Faut savoir, dans l’autre article vous dites que Sarkozy triche…