Le célèbre joaillier vient de célébrer en grande pompe la réouverture de sa boutique historique de Prince’s Building et ses 40 années de présence à Hong Kong. Notre partenaire Trait d’Union a rencontré Nigel Luk, Directeur Général de la marque.

Que représente la boutique de Prince’s Building pour Cartier ?
C’est aujourd’hui la boutique référence de la marque en Asie, ce que l’on appelle un Flag Ship, avec le même statut que New York, Londres et Paris. À Hong Kong c’est aussi la boutique historique, le premier point de vente ouvert il y a 40 ans, en 1970. À l’époque elle faisait 40 m2 puis elle est passée à 50 m2, puis 200 et aujourd’hui 1000 m2 avec l’une des plus grandes façades pour la marque dans le monde. C’est en quelque sorte un « hôtel particulier » Cartier.
Comment expliquez-vous le succès de Cartier à Hong Kong ?
Ici notre succès n’est pas uniquement dû aux produits magnifiques que nous avons et à la légendaire histoire de Cartier ces 160 dernières années mais également à notre engagement dans la vie économique et sociale locale. Dès son implantation, la marque a soutenu fortement des associations caritatives locales très importantes comme le Cancer Fund, Oxfam et de nombreuses autres aidant les enfants, les femmes, les personnes âgées. Nous ne sommes pas là uniquement pour gagner de l’argent, nous sommes une entreprise citoyenne qui fait partie de la société hongkongaise.
… Et en Chine ?
Nous avons connu le succès en Chine beaucoup plus tôt que d’autres marques de luxe tout simplement parce que nous nous y sommes implantés il y a vingt ans. Lorsqu’il y a dix ans la croissance économique chinoise a vraiment démarré et que les consommateurs chinois commençaient à être sensibles au luxe, nous avions des fondations solides grâce à dix ans d’expériences, d’erreurs parfois, que nous avions su analyser. Nous étions prêts. Nous avons commencé à avoir une visibilité à travers nos boutiques, à travers les directeurs de ces boutiques, véritables ambassadeurs de la marque, à travers les belles histoires qui se cachaient derrière nos créations Trinity, Love, Panthère et les pièces légendaires de haute joaillerie.
Toutes ces histoires étaient des histoires d’émotions, un élément très important pour nos clients chinois qui regardaient nos objets comme des objets d’art dont la valeur pour eux était supérieure au prix sur l’étiquette et qu’ils étaient fiers d’acheter et de montrer.
En 2006 nous avons commencé à organiser des grands événements. Le premier eut lieu à Shanghai avec l’exposition Art de Cartier puis en 2008 nous avons exposé 340 pièces de la collection « Antique » à la Cité Interdite à Pékin.
En termes de ventes, quelle est l’anecdote qui vous a marqué ?
Une histoire qui s’est passée lorsque nous venions d’ouvrir la plus grande boutique Cartier en Asie Pacifique, à Shanghai à Plaza 66 en 2001. Nous avons vendu peu de temps après l’ouverture une montre à 1 million de RMB . C’était une somme très importante en Chine et la nouvelle s’est répandue très vite, le bouche à oreille a fonctionné, tout le monde parlait de cette vente et était en admiration. Ce fut très important pour le développement de la marque et cela a confirmé à notre direction générale le potentiel très important du marché chinois.
Qui sont vos clients ?
Comme notre gamme de produits est très large, de 300/500 Euros jusqu’à 3 à 5 millions d’Euros, notre clientèle l’est aussi. Dans nos boutiques nos équipes partagent leur passion de la marque avec les clients. Qu’ils soient nouveaux ou clients de longue date, quelle que soit la taille du diamant, ils bénéficient de la même attention, des mêmes conseils.
Les prochaines étapes de Cartier en Asie Pacifique ?
Nous continuons à construire et développer la marque en particulier en Chine. Nous aurons 39 boutiques en Chine en mars 2011, je devrais dire 39 seulement car nous pourrions en avoir une centaine ! Le travail n’est pas terminé, ce n’est que le début…
Trait d’Union est le premier et seul mensuel gratuit imprimé en français à Hong Kong, Macau et dans le sud de la Chine à destination de la communauté francophone. Il est édité par Version Française Ltd.
Pour connaître les points de distribution: version [dot] francaise [at] yahoo [dot] fr
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