Le dirigeant déchu Bo Xilai, dont le procès tient en haleine la Chine, a accusé dimanche son ex-chef de la police d’avoir menti sur la violente altercation qui avait précipité leur chute retentissante.
«Wang Lijun a menti durant ce procès et son témoignage n’est absolument pas digne de confiance», a attaqué Bo, en qualifiant de «vil personnage» son ancien bras droit, auquel il avait été confronté le veille.
M. Bo avait démenti en bloc jeudi et vendredi avoir reçu l’équivalent de 2,67 millions d’euros en pots-de-vin, incluant une villa en France, de la part de deux hommes d’affaires.
Puis, pour la première fois depuis le début de son procès, il avait admis samedi «assumer une certaine responsabilité» dans un détournement de cinq millions de yuans (612.000 euros) de fonds publics au profit de sa femme Gu Kailai.
Il avait également reconnu des «erreurs» dans les suites dramatiques de l’assassinat par son épouse de Neil Heywood, empoisonné en novembre 2011 à Chongqing.
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