Les chiffres commencent à tomber. Plus de 100 millions d’euros de dégâts matériels ont d’ores et déjà été déclarés aux assureurs par les entreprises japonaises implantées en Chine, victimes des violentes manifestations contre l’Archipel provoquées par la décision du gouvernement nippon de racheter les îles Senkaku également revendiquées par l’empire du Milieu.
Ce chiffre, dévoilé jeudi par un haut fonctionnaire du gouvernement nippon, vient s’ajouter aux quelque 200 millions d’euros de pertes annoncées par les constructeurs automobiles obligés de fermer des usines. Dès le 20 septembre dernier, la production perdue s’élevait à 14 000 véhicules et le bilan risque de s’aggraver si le sentiment antijaponais dure chez les consommateurs.
Lundi dernier, les organisateurs chinois d’une grande foire industrielle organisée jusqu’à la fin de la semaine dans la ville de Chengdu ont purement et simplement prié les entrepreneurs japonais de la quitter. Ils étaient une soixantaine à avoir prévu d’y participer. «La Chine est le premier partenaire du Japon et le conflit peut nous coûter très cher»
Lire la suite de l’article sur Le Figaro
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
Envoyez cette page à un ami
Soyons cyniques puisqu’il ne s’agit que d’argent : pour une fois que les assureurs mettent la main au porte-monnaie, c’est peut-être bien !
(l’assurance… seul secteur dont on n’entend plus parler depuis le début de l’Ère de la Crise)