Aux enquêteurs chinois, Abbas Hussein, directeur international pour l’Europe et l’Asie chez GSK, a déclaré en ce début de semaine reconnaître la responsabilité de son entreprise dans une corruption massive de personnels hospitaliers, afin qu’ils prescrivent en priorité ses onéreux médicaments.
Les dirigeants en question sont le directeur des opérations, le directeur des ressources humaines, le directeur juridique et le responsable des stratégies de développement. Tous de nationalité chinoise, ils auraient déjà confessé leurs crimes: 372 millions d’euros de pots-de-vin à des médecins et officiels d’hôpitaux.
Mais depuis lundi, l’enquête s’accélère. Trois membres chinois du labo britannique AstraZeneca ont été entendus par la police shanghaïenne.
Le ministère de la Santé a annoncé l’arrestation de 39 employés d’un hôpital du Guangdong, au sud du pays. Enfin, selon le New York Times, les groupes Merck, Roche, Sanofi et Novartis auraient collaboré avec l’une des agences de voyages impliquées dans le versement de pots-de-vin de GSK.
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