Pour convaincre le monde de ses progrès dans les droits de l’homme à la veille du 18e congrès de son Parti communiste, la Chine a invité jeudi la presse étrangère dans l’une de ses prisons, une initiative rarissime et si aseptisée que même les détenus avaient disparu.
Le grand ménage avait été fait en amont au centre de détention N°1 de Pékin, vaste complexe de béton aux imposants miradors situé au-delà du cinquième périphérique de la capitale.
A l’arrivée des journalistes, les cours de promenade sont vides. Tout comme les parloirs, l’infirmerie, les couloirs aux longs murs blancs. Aucune présence visible derrière les barreaux des cellules.
Du coup, les mises en garde des gardiens-chefs, qui répètent qu’il est « interdit de photographier le visage des prisonniers », semblent pour le moins incongrues: quel détenu photographier dans cette prison fantôme, où les couvertures sur les matelas semblent encore mieux pliées que dans un hôtel ?
Lire l’article complet sur Le Monde
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
Envoyez cette page à un ami
« où les couvertures sur les matelas semblent encore mieux pliées que dans un hôtel »
Ceci et normale et fait parti du régime du prisonnier.
En France, c’est un peu différent, ils donnent de l’engrais aux prisonniers pour qu’ils apprennent à faire pousser du cannabis …
Rien de sert de courir, il faut partir à point …
En matière de relations publiques, il faut dire que les Chinois sont des experts das ce domaine, notamment dans la mise en oeuvre du début à la fin, tout est soigneusement mis en oeuvre pour que l’étranger ne puisse voir autre chose que ce qu’on lui donne à voir.
www.ins-globalconsulting.com