Créé en 1724 en Charente, Rémy Martin a fait le choix d’exploiter à fond la carte de l’AOC et de son terroir, mais n’élabore pas toutes les gammes de cognac. Ainsi, la division cognac du groupe ne fabrique pas la première catégorie, le VS, vieilli deux ans, moins bien valorisé, et s’est concentrée sur les deux meilleurs crus, le VSOP, vieilli quatre ans, et le XO, vieilli six ans.
« Au-delà du XO, nous avons construit des productions exceptionnelles, dont le 1988, proposé entre 250 et 300 euros le flacon, le Centaure de Diamant, à 900 euros, le Louis XIII, à 2.500 euros »,explique Patrick Piana, directeur général de Rémy Martin. Cette dernière cuvée, le Louis XIII, est réalisée à partir d’un assemblage d’eaux-de-vie centenaires et réalisé par quatre maîtres de chais avec l’ambition d’ « atteindre la perfection ».
Patrick Piana a bon espoir de porter le prix à 4.000 euros en jouant sur l’effet de rareté. Une édition limitée de 700 carafes de cristal est proposée à 18.000 euros pièce. Ces cognacs d’exception se vendent en Chine, mais aussi en Russie, aux Etats-Unis, en France et dans les aéroports à « des connaisseurs, voire des collectionneurs ». Dans certains hôtels français qui ont réservé 30 de ces flacons d’exception, le verre de 4 centilitres de cognac tiré de ces carafes hors normes sera ainsi proposé à 1.800 euros.
Très dépendant du cognac, qui a contribué à hauteur de 83 % à son résultat opérationnel en 2012-2013, Rémy Cointreau s’efforce de ne pas l’être d’une destination. Même s’il s’agit de l’énorme marché chinois, où le groupe table sur une croissance de 7 à 8 % par an au cours des dix prochaines années.
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Vins et spiritueux vont être taxés à 50% …
Rien NE sert de courir, il faut partir à point …
ALC! Stop messing around with my sig.!