La Chine ôte-t-elle l’eau de la bouche à ses voisins du Sud-Est asiatique ? L’hypothèse est régulièrement formulée par ces derniers, depuis que Pékin a entrepris de construire, sur sa propre portion du Mékong, huit barrages hydroélectriques.
Ils devront produire, à terme, 15 500 mégawatts. A ce stade, quatre fonctionnent, ce qui a déjà créé des conflits en aval du fleuve. En 2010, les populations du Vietnam, du Cambodge ou de la Thaïlande se sont ainsi plaintes devant le débit historiquement bas du fleuve.
La Chine capte-t-elle une partie du précieux liquide pour son propre compte ? Elle a souvent protesté contre ces accusations, et fait remarquer que sa partie du fleuve représente moins de 15 % du débit global à son embouchure. Or, selon certains spécialistes, ce pourcentage atteint en réalité les 50 % pendant la saison sèche.
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