Des responsables militaires chinois auraient reconnu pour la première fois qu’une frégate chinoise avait verrouillé son radar de tir sur un destroyer japonais au large d’îles revendiquées par les deux pays, a rapporté lundi 18 mars l’agence japonaise Kyodo. Pékin a jusque là toujours nié les accusations japonaises, reprochant à Tokyo d’exagérer « la prétendue ‘menace chinoise' » et de vouloir « salir l’image de la Chine » dans l’opinion internationale.
Cités par Kyodo, les officiers chinois non identifiés, dont de très hauts gradés, ont expliqué qu’il s’agissait d' »une décision prise dans l’urgence » et non d’une action planifiée, et qu’elle était le fait du commandant de la frégate.
Les responsables auraient déclaré à l’agence japonaise que le 30 janvier la frégate et le destroyer étaient à trois kilomètres l’un de l’autre, dans les eaux internationales, à une distance comprise entre 110 et 130 kilomètres du nord des Senkaku / Diaoyu. Le commandant de la frégate a fait actionner le radar de tir, conformément aux règles d’engagement militaires chinoises, sans avoir demandé d’instructions au commandement de la flotte ou à l’état-major de la marine.
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