Des toits verts pour améliorer l’air. Pékin veut éradiquer la pollution à coup de plantation et prévoit de couvrir 100 000m2 de toits avec de la verdure d’ici la fin de l’année.
Les autorités locales ont décidé de miser sur les toitures écologiques et les murs végétalisés, des concepts qui ont fait beaucoup parler d’eux dans le monde. Ces méthodes qui consistent à couvrir les toits ou les murs extérieurs avec de la végétation plantée dans une membrane d’étanchéité permettent de filtrer les polluants et le dioxyde de carbone présents dans l’air.
« Il a été prouvé que les plantes et l’eau sont parmi les mesures les plus efficaces pour dégrader et diluer les PM2 .5 » explique Tan Tianying, le président de l’association des toits verts de Pékin.
« Si la ville peut utiliser les façades et les toits pour rendre l’environnement plus écologique, le dioxyde de carbone pourrait être considérablement réduit ». La capitale chinoise dispose en effet de 140 millions de m2 de toitures et de murs nus.
Autre argument non négligeable, les toitures vertes permettent d’atténuer « l’effet d’îlot de chaleur urbain » et de réduire la température de 40%. Un excellent moyen de rester au frais l’été.
Preuve que la qualité environnemental devient un sujet de plus en plus populaire en Chine, Pékin a aussi annoncé le reboisement de 13 000 hectares de terre le mois dernier et de plus de 67 000 hectares sur 5 ans. De quoi souffler un peu d’air frais sur le « brouillard » récurrent de la capitale.
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