Les manifestations qui ont eu lieu ces derniers jours en Mongolie intérieure, région autonome du nord de la Chine, semblaient marquer le pas samedi, sur fond d’important déploiement policier.
Les autorités ont bouclé certains secteurs de la région et des habitants ont parlé de l’instauration de la « loi martiale » du fait de ces manifestations, suscitées par la mort d’un berger dans un accident de la route.
Le gouvernement chinois a opéré une reprise en main de la région, fermant des universités et arrêtant au moins 40 personnes, a affirmé l’ONG « Centre d’information sur les droits de l’homme en Mongolie du Sud », dont le siège est à New York.
Dans la capitale de la région autonome, Hohhot, tous les établissements scolaires et les universités ont été placés sous le contrôle de la police, ajoute cette ONG. « Les responsables des établissements scolaires ont pour consigne de compter régulièrement les étudiants dans les dortoirs et de faire en sorte que nul ne manque à l’appel », indique-t-elle.
La situation demeure tendue, comme l’ont dit à Reuters des habitants contactés par téléphone à Zheng Lan Qi et Xi Wu Qi, deux endroits où ont eu lieu des manifestations.
Les manifestations ont été déclenchées par la mort, le 10 mai, d’un berger mongol, Mergen, renversé par un camion transportant du charbon. Les autorités ont annoncé l’arrestation de deux Chinois de l’ethnie Han pour homicide, ce qui n’a pas pour autant calmé la colère de la population de souche mongole.
Les revendications se sont élargies au fil des manifestations, les Mongols réclamant aussi une meilleure préservation de leur culture et de leur mode de vie.
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Bonsoir,
Je pense déjà qu’une partie de la population locale originelle, n’a pas oublié l’ « invasion » et les années de terreur.
Comme au Xinjiang, comme au Tibet.
D’autre part, les tensions ethniques existent (malgré les mensonges répétés de la télévision d’Etat) et subsitent.
Il est à noter aussi que l’ethnie mongole est très virulente parfois contre l’ethnie Han. Haine ? Désir de vengeance ?
En tous cas, ces problèmes raciaux sont pris très sérieusement en compte par les autorités, qui n’hésitent pas à employer des moyens extraordinaires, pour éviter toute contagion.