Après le démantèlement des mafias de Chongqing et d’autres affaires médiatisées, les cadres du PCC se sont à nouveau vus rappeler qu’ils ne devaient pas avoir de relations avec des prostituées.

Les cadres du Parti communiste ont été menacés de sanctions disciplinaires par un haut responsable du PCC s’ils avaient des relations avec des prostituées ou fréquentaient des lieux « vulgaires », a annoncé vendredi un quotidien chinois.
Cet avertissement a été lancé dans le sillage d’une série d’affaires criminelles ou de corruption impliquant des responsables du parti fréquentant des prostituées ou entretenant des maîtresses, a expliqué le Global Times, qui dépend du Quotidien du Peuple, organe du Parti.
« Les représentants du parti doivent se tenir à l’écart des lieux vulgaires et ne sont pas autorisés à rendre visite aux ‘sanpei xiaojie’ pour leur divertissement », a déclaré Li Yuanchao, membre du Bureau politique cité par le quotidien. Les « sanpei xiaojie » sont des hôtesses qui ont des relations sexuelles avec des hommes moyennant rétribution.
Li, chargé du Département de l’organisation du Parti de 76 millions de membres, a expliqué que des cadres récemment épinglés dans divers scandales
retentissants avaient recours aux services de ces femmes. Il a brandi la menace de sanctions disciplinaires et de blocage des carrières des coupables, sans
fournir de précisions.
Le Gobal Times a cité notamment le cas de Chen Liangyu, ancien chef du parti dans la métropole de Shanghai (est) désormais en prison, qui entretenait une
maîtresse.
Le Yangzi Evening News a rapporté pour sa part que Wen Qiang, ancien chef de la justice et ancien chef adjoint de la police de la métropole de Chongqing
(sud-ouest) entretenait des relations avec des mineures ou des starlettes. Wen aurait admis avoir violé certaines de ces femmes, selon ce journal.
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