À Pékin, on fulmine contre l’insolence de la jeunesse. Le nouveau dirigeant nord-coréen a fait fi des avertissements chinois, qui n’avaient pourtant jamais été aussi fermes, pour dissuader Kim Jong-Un de jouer à son tour avec le feu nucléaire. Las, les avis du «parrain chinois» n’ont pas été écoutés, en pleine trêve sacrée du Nouvel an lunaire qui plus est.
Pékin s’est ainsi montré solidaire de la communauté internationale, mardi, en exprimant sa «ferme opposition» à ce troisième essai atomique. «La Chine réaffirme sa position ferme en faveur de la dénucléarisation de la péninsule, de la lutte contre la prolifération et du maintien de la paix et de la stabilité en Asie du Nord» a déclaré le ministère des Affaires étrangères. En exhortant Pyongyang à ne commettre «aucun acte qui aggraverait la situation». Une allusion sans doute aux essais de missiles évoqués aussi par les Nord-Coréens.
Les diplomates étrangers notent que la Chine s’abstient d’employer le mot «condamnation». Mais le désaveu chinois est le plus cinglant jamais formulé. La semaine dernière, déjà, la presse officielle chinoise avait lancé un avertissement inédit à Pyongyang, évoquant une possible «rupture» entre les deux pays en cas de test nucléaire. Si elle s’obstine, la Corée du Nord «devra payer le prix fort», avait asséné un éditorial du Global Times, journal du groupe Quotidien du Peuple.
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Que du bluff.
Rien de sert de courir, il faut partir à point …