La nouvelle loi sur la sécurité sociale des étrangers en Chine, annoncée il y a quelques mois par Pékin, pourrait finalement ne pas entrer en vigueur le 15 octobre comme prévu, rapporte le South China Morning Post. Selon « une personne mise au courant par les autorités », des gouvernements locaux se sont plaints auprès du gouvernement central en disant qu’il leur fallait plus de temps pour mettre en place l’impôt.
La nouvelle réglementation laisse à penser que tout salarié étranger travaillant en Chine continentale devra obligatoirement payer une cotisation à la sécurité sociale locale en plus de celle à laquelle il souscrit déjà dans son pays d’origine. L’employeur, lui, devra s’acquitter de charges pouvant s’élever jusqu’à 4100 yuans (450€) par mois, ce qui risque d’alourdir fortement les coûts salariaux.
Depuis l’annonce de cette loi, beaucoup d’étrangers craignent d’être obligés de payer deux cotisations sociales: l’une dans leur pays d’origine (où la protection est de meilleure qualité), l’autre en Chine. Jusqu’à maintenant, la cotisation à la sécurité sociale chinoise se faisait sur la base du volontariat.
Si les cotisations sont rendues obligatoires, seuls les ressortissants de pays ayant conclu un accord bilatéral avec la Chine pourront y échapper sous prétexte qu’ils en payent déjà dans leur pays d’origine. Mais pour le moment, cela ne concerne que l’Allemagne et la Corée du Sud.
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C’est le cas au Japon. Tout travailleur étranger est tenu de payer ses cotisations sociales. Par contre, celui qui quitte le pays peux faire une demande pour les récupérer. L’argent cotisé reste la propriété du travailleur. Ce système à pour but d’alimenter les caisses. Finalement, ce sont des économies.