Hein Verbruggen, président de la commission de coordination de Pékin-2008, a demandé aux militants des droits de l’Homme de ne pas utiliser les prochains JO pour promouvoir leurs revendications, lors de la session du Comité international olympique (CIO) à Guatemala.
« Les Jeux de Pékin sont utilisés comme une plate-forme par des groupes qui ont des objectifs politiques et sociaux ce qui est souvent regrettable », a jugé M. Verbruggen qui présentait le rapport de sa commission devant le Congrès du CIO.
« Nous avons de la sympathie pour beaucoup des problèmes qui sont soulevés mais pas pour ceux qui choisissent d’utiliser » les jeux Olympiques pour le faire, a-t-il ajouté. « Nous ne pouvons pas permettre que ces préoccupations nous distraient de notre but principal qui est de réussir les jeux Olympiques. »
« Le BOCOG – comité d’organisation des jeux de Pékin – doit prendre des mesures pour empêcher ces revendications », a précisé l’ancien président de la fédération internationale de cyclisme (UCI).
L’intervention de M. Verbruggen fait suite à la question posée aux Russes, lors de la conférence de presse victorieuse de Sotchi-2014 mercredi, par une représentante de l’organisation Reporters sans frontières sur le devenir des enquêtes sur les quelque 20 meurtres de journalistes recensés depuis cinq ans et plus généralement sur la liberté de la presse en Russie et en Chine, un an avant les Jeux de Pékin.
Jacques Rogge, le président du CIO, avait répondu que les jeux Olympiques était une « force du bien » et le vice-Premier ministre Alexandre Joukov avait ignoré la question.