La Chine a découvert quelque 5 milliards de tonnes de réserves de minerai de fer dans son sous-sol l’an dernier, a affirmé le ministère de la Terre et des ressources naturelles. Plus de 3 milliards de tonnes sont situées dans le nord-est du pays, dans la province du Liaoning, mais d’autres dépôts importants ont été détectés dans le Hebei (Nord, 1,044 milliard de tonnes), le Shandong et l’Anhui (Est) ainsi que le Sichuan (Sud-Ouest), selon un communiqué sur le site du ministère, daté de vendredi. Les réserves dans le Hebei, à faible profondeur, sont faciles à exploiter, a affirmé l’ingénieur-en-chef du ministère, Zhang Hongtao, cité dans le communiqué.
La Chine, qui est le premier producteur d’acier de la planète est aussi le premier importateur mondial de minerai de fer, servant à produire l’acier. En 2008, elle dépendait à environ 50% de ses importations de minerai de fer qui avaient atteint 443,45 millions de tonnes. En 2009, année de la mise en oeuvre de son plan de relance de l’économie, comportant des investissements massifs, ses importations ont bondi de 41,6% en glissement annuel, à 627,78 millions de tonnes, selon les chiffres des Douanes. La production sur les neuf premiers mois de l’année a elle totalisé 618,6 millions de tonnes, selon l’Association chinoise du fer et de l’acier.
Chaque année, les sidérurgistes chinois doivent négocier âprement avec les géants miniers mondiaux, principalement Vale, Rio Tinto et BHP Billiton, le prix qu’ils vont payer pour s’approvisionner en matière première. En début de semaine, le Financial Times a affirmé que ces géants miniers avaient mis la Chine sur la touche pour les négociations annuelles sur le prix de référence des contrats, et négociaient avec les métallurgistes japonais, avec l’intention de présenter ensuite un prix « à prendre ou à laisser » aux Chinois.
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