A l’occasion de l’arrivée en Chine du Général birman Than Shwe, le porte parole du ministère étrangères chinois a déclaré que l’élection qui prendra place en Birmanie en novembre était une « affaire interne » au pays, et que la Chine espérait que les autres pays lui apporteraient une « aide constructive ».
« Nous espérons que la communauté internationale offrira une aide constructive pour les élections birmanes et évitera d’avoir un effet négatif sur le processus politique birman, et sur la paix et la stabilité régionale », a déclaré Jiang Yu, selon la BBC.
Cette élection est la première depuis celle de 1990, qui avait vu la victoire haut la main de Aung San Suu Kyi, devenue depuis prix Nobel de la paix, et de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie.
La junte militaire, souvent critiquée pour ses violations permanentes des droits élémentaires, ne lui avait jamais laissé prendre le pouvoir, et l’avait mise en détention surveillée.
Les observateurs internationaux considèrent ces élections comme un simulacre, puisque le système en place favorise largement les autorités en place.
Le Général Than Shwe, à la tête de la junte militaire qui règne sur le pays depuis un coup d’Etat en 1986, effectue actuellement une visite de quatre jours en Chine, et devrait rencontrer le président Hu Jintao, et d’autres officiels hauts placés.
La Chine est l’un des premiers partenaires commerciaux de la Birmanie, et l’un des premiers investisseurs du pays.
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