A l’occasion de la réunion des BRICS hier à Washingtown pour discuter d’un plan d’aide aux pays Européens, le site Atlantico interroge Claude Meyer, enseignant en économie internationale à Sciences Po, chercheur au Groupe d’Economie Mondiale (GEM) et auteur de Chine ou Japon : quel leader pour l’Asie? (Presses de Sciences Po – 2010)
Atlantico : Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se réunissaient à Washington ce jeudi pour discuter d’une aide financière éventuelle aux pays de la zone euro. Les trois quarts des réserves de change de ces pays sont détenus par la Chine : celle-ci peut-elle aujourd’hui jouer le rôle de gendarme financier du monde ?
Claude Meyer : La crise de la dette européenne inquiète les BRICS. Toute récession en Europe aurait un effet négatif sur les exportations et la croissance de ces pays. Il est indéniable qu’au moment de prendre une décision concertée sur telle ou telle souscription à la dette grecque, portugaise ou italienne, la voix de la Chine sera extrêmement importante. Grâce à sa force de frappe financière, la Chine a un poids prépondérant parmi les pays des BRICS. Elle détient plus de trois mille milliards de dollars de réserves internationales de charges, contre 500 pour la Russie et 300 pour l’Inde et le Brésil.
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