Dès la mi-mai, le ministre des Affaires étrangères australien avait vendu la mèche en affirmant, à l’issue d’une visite à Pékin, que la Chine était «très inquiète» de la crise dans la zone euro.
Lundi elle l’a pratiquement officiellement reconnu, alors que le 1er juin un conseiller du gouvernement assurait encore que son pays «encaisserait sans dommage majeur une sortie de la Grèce de l’euro». Selon trois sources recueillies par l’agence Reuters, les autorités chinoises ont demandé à la Banque centrale, à la Commission de la réforme et à tous les principaux responsables financiers du pays de mettre au point des plans d’urgence dans le cas d’une sortie d’Athènes de l’eurozone. Les ministères concernés doivent «présenter leurs propositions le plus vite possible».
La Chine, qui n’a enregistré qu’une croissance de 8,1 % au premier trimestre, et dont l’objectif est désormais ramené à 7,5 % pour l’ensemble de l’année 2012, pense que ce qui se passe en Europe est une menace non seulement pour ses exportations, mais encore pour son propre développement.
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C`est sur qu`avec le RMB qui grimpe en fleche face a l`Euro, ce sont les exportations chinoises qui en patissent.