Les 21 Nord-coréens qui auraient été arrêtés au Nord-Est de la Chine ne doivent pas être renvoyé vers leur pays. C’est le message adressé à Pékin par Amnesty International, plusieurs ONG, et des militants de Corée du Sud.
Ce groupe de personne, dont le nombre varie selon les sources essayait de gagner la Corée du Sud, quand ils ont été arrêtés le 8 février dans divers endroits de la ville de Shenyang. Ils seraient actuellement en détention dans la ville de Changchun et Pékin auraient annoncé leur expulsion vers la Corée du Nord d’ici lundi 20 février.
« Les autorités chinoises doivent leur permettre de demander l’asile à la Chine et à d’autres pays, et les autoriser à entrer en contact avec l’agence des Nations unies pour les réfugiés ou d’autres services d’aide aux réfugiés », a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
L’ONG note que si ces personnes sont renvoyées dans leur pays, elles risquent d’être arrêtées, torturées, voire exécutées pour avoir fait défection. La Corée du Nord, en pleine transition de pouvoir, a annoncé des mesures particulièrement répressives contre ceux qui traverseraient la frontière illégalement.
A Séoul, des activistes ont décoré l’ambassade de Chine de banderoles contestant ces expulsions. « Le gouvernement chinois doit arrêter de pousser les defecteurs nord-coréens à la guillotine », y lisait-on ou « le rappatriement forcé, c’est la peine de mort », rapporte le L.A Times.
L’attitude passive du gouvernement sud-coréen est critiquée par la presse du pays.
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