Les autorités grecques ont démenti mercredi avoir sollicité la Chine pour l’achat d’obligations de l’Etat grec afin de faire face à ses graves difficultés financières comme l’a affirmé le Financial Times. « Nous opposons un démenti catégorique aux affirmations du Financial Times, nous n’avons contracté aucun accord et n’avons donné aucun ordre pour contacter la Chine », a affirmé à l’AFP une source officielle du ministère grec des Finances.
Le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, se rendra effectivement en Chine en février, comme l’indique le FT, mais « dans le cadre d’une tournée en Asie comme il l’a fait récemment en Europe, ce n’est pas pour négocier avec le gouvernement chinois et placer des obligations », a ajouté la même source.
Le Financial Times a affirmé mercredi qu’Athènes souhaitait que la Chine achète des obligations de l’Etat grec pour une somme pouvant aller jusqu’à 25 milliards d’euros. La banque américaine Goldman Sachs s’est chargée de promouvoir les titres de la dette grecque auprès du gouvernement chinois et notamment de l’Administration en charge des réserves de change (SAFE), écrit le quotidien financier britannique.