Le British Museum accueille à partir de jeudi une exposition très attendue, présentant une dizaine des 7.000 soldats en argile censés protéger le premier Empereur de Chine dans sa tombe.
Découverte par hasard en 1974 par un paysan, aux abords de la ville de Xian, dans la province du Shaanxi (centre), l’armée en terre cuite (ou « Terracotta ») était restée ensevelie pendant plus de deux mille ans, gardant le mausolée du fondateur de la dynastie Qin (221-210 av. J-C).
Après trois ans de négociations avec les autorités chinoises, le British Museum a reçu en prêt une vingtaine de figurines – des soldats de tous grades, avec parfois leurs chevaux et chariots, mais aussi des musiciens et acrobates – miraculeusement préservées.
Intitulée « Le premier Empereur: l’armée en terre cuite de Chine », l’exposition, qui regroupe au total quelque 120 objets pour détailler la vie et l’oeuvre de bâtisseur et d’homme d’Etat Qin Shihuang, l’unificateur de la Chine, est la plus attendue en Grande-Bretagne depuis la présentation en 1971-1972 du masque en or de Toutankhamon.
Plus de cent mille billets ont déjà été réservés.
Neil MacGregor, le directeur du British Museum, a rappelé mardi lors de la présentation à la presse qu’il s’agissait de « la plus importante exposition de soldats de l’armée en terre cuite à être jamais sortie de Chine ».
Mais au-delà, l’ambition est de « faire comprendre la culture chinoise dans toute sa complexité ».
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