Le Nouvel an chinois est là, mais que faut-il faire pendant ces quinze jours de fêtes?

Les Chinois sont dans les starting blocks, tous prêts à se lancer dans la course de la fête du printemps, le Chunjie, qui s’ouvre avec le premier jour du calendrier (chu-yi) et se clôt avec le festival des Lanternes (chu-shiwu). Selon le calendrier lunaire, cette année la Chine quitte l’année du Tigre pour entrer dans celle du Lapin.
Les préparatifs sont en place depuis quelques temps déjà. On commence à entendre dans les rues quelques pétards, voir les halls ornés de lanternes rouges, et les portes sont couvertes de décorations calligraphiques. Mais rien comparé aux quinze prochains jours.
Quelles sont les traditions ?
La tradition la plus bruyante est celle des pétards et des feux d’artifices : il faut s’armer de patience et de boules quies pour affronter le Nouvel an chinois. Auparavant, on les utilisait pour faire fuir les montres et fantômes pour que la nouvelle année en soit débarrassée. Selon la légende, un monstre en particulier effrayait les gens, mais des bruits fracassants, de la lumière et la couleur rouge le terrifiait.
Cette dernière est donc devenue un symbole du Nouvel an. Les hongbao, sont des enveloppes rouges que l’on donne traditionnellement aux enfants le soir du Nouvel an car cela incarne chance et fortune. Pour le 13ème mois, c’est aussi un petit cadeau pour tous afin de s’assurer de bonnes relations.
C’est aussi l’occasion d’une réunion de famille, où tout le monde se retrouve devant des ‘jiaozi’, des vapeurs faites maison, à manger à volonté.
Dans les jours qui suivent – les pétards ne s’arrêtent pas mais diminuent nettement en intensité, heureusement – les Chinois se rendent dans les temples pour prier mais également pour assister aux foires : attendez-vous à des danses de Dragon, symbole suprême de la divinité et du pouvoir impérial. Ces danses prient les Dieux de la pluie mais expriment également le courage, la fierté et la sagesse du peuple. Et bien sûr, quelque chose d’aussi imposant et impressionnant chasse les mauvais esprits (au cas où les milliards de feux d’artifices ne feraient pas l’affaire).
Parmi ces représentations extraordinaires, on retrouve aussi les danses du Lion qui, elles, personnifient la chance à travers la figure emblématique du roi des animaux. On peut également admirer les échassiers qui offrent le spectacle de danses folkloriques chinoises.
La tradition la plus récente est sans doute le show télévisé proposé par la CCTV : tout le monde regarde son poste ce soir-là, pour voir des sketchs comiques, des personnalités chanter, des spectacles d’acrobatie… Ce sont au moins 700 millions de Chinois qui regardent cette émission qui est devenue incontournable du soir du réveillon.
Enfin, la fête des Lanternes, qui clôt le festival du printemps, est une fête nocturne parfois nommée « petit Nouvel an ». C’est une promenade à la tombée de la nuit qu’enfants et parents effectuent, lanternes en main. On y mange des yuanxiao, des boulettes de pâte de riz farcies qui symbolisent la plénitude. Selon la légende, il s’agissait de tromper le dieu du feu qui menaçait d’incendier la capitale le 15ème jour du premier mois : les lanternes faisaient croire au dieu que la ville était déjà en feu. Et bien sûr, ça ne serait pas une vraie fête si les pétards ne ressurgissaient pas dans les rues…
Dernier conseil pour s’assurer de réussir son Nouvel an chinois
Respectez les superstitions ! N’allez pas chez le coiffeur le premier mois, ou votre chance sera inexistante. Laissez vos fenêtres ouvertes – qui a dit qu’il faisait froid ? – pour que les esprits s’enfuient. Portez des sous-vêtements rouges si vous êtes de l’année du lapin, pour effrayer les mauvais esprits. Ne prononcez surtout pas le chiffre 4, car en chinois, il symbolise la mort et surtout ne vous couchez pas tôt, il faut surveiller la maison au cas où le monstre du Nouvel an ne vous rende visite.
Sautez dans vos chaussures rouges et achetez-vous au moins 5 000 pétards : vous êtes sur le point de célébrer la plus grande fête chinoise, dans toute sa splendeur.
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l article tres bien mais la toute phrase en dernier reconnait ## le con de service ##
Lol, j’ai appris plein de choses sur les traditions chinoises.
Merci
Fan feng tu as des problèmes dans ta tête, tu vois des critiques partout.
Cet article valorise et explique des choses sur la culture Chinoise et toi tu critiques encore ? Tu ne l’as pas lu.
Le nouvel an c’est le moment de faire la fête, pas de critiquer.
Tu détruit les efforts des gens qui essayent de transmettre la culture Chinoise pour les Français qui s’y intéressent. Ici tout le monde est passioné par la Chine et vient pour avoir des informations.
Tu donne une image mauvaise de la Chine. Tu pense que tu es patriote mais tu salis l’image de la Chine avec tes commentaires négatifs. Le gouvernement Chinois doit t’interdire de parler sur internet tellement tu fais honte à l’image de la Chine. LA Chine n’a pas besoin des gens comme toi, elle travaille pour donner une bonne image, pas pour critiquer tout.
Les Français aiment beaucoup la Chine, c’est ce que tu ne comprends pas.
Tu vois toujours l’arbre mais jamais la forêt.
Soldano,
je crois plutot que le gouvernement chinois encourage en général les gens comme Fan feng, mais tout dépend des circonstances.
Je crois que selon les circonstances, les ardeurs patriotiques sont soient autorisées (voire encouragées), soient harmonisées (mais pas trop, tout de même).
A la décharge de Fan feng, la dernière phrase est ambivalente.
J’ai arrêté de lire à partir de la phrase « C’est aussi l’occasion d’une réunion de famille, où tout le monde se retrouve devant des ‘jiaozi’, des vapeurs faites maison, à manger à volonté. »
Visiblement la personne qui a écrit l’article ne connait pas vraiment le sujet.
Cour de rattrapage pour l’auteur:
– Les JIAOZI ne sont pas des vapeurs
– Au moins la moitier des chinois ne mangent pas de JIAOZI pour le nouvel an qui est un plat du nord de la Chine. Ainsi les chinois du SUD ont pour habitude de manger des NIAN GAO (pâte de riz) ou des TANG YUAN (boules à base de pâte de riz)
Le titre de l’article aurait pu s’intituler « ce que j’ai cru comprendre du nouvel an chinois ». « B-A BA » ça fait un peu prétentieux…surtout quand on se plante…
C’est vrai que c’est à l’eau, les Jiaozi, mais bon, ça ressemble à des Dim Sum…
Mais LOL canteloup, merci pour ton analyse critique, j’avais lu entre les lignes…
C’est vrai, « Leo West » (on dirait un nom de film), vient surement de découvrir la Chine…