L’avocat aveugle Chen Guangcheng, qui attend toujours son passeport pour partir aux Etats-Unis, reste pour l’heure confiné à l’hôpital de Chaoyang de Pékin.
L’accord était pourtant clair : la Chine allait donner « au plus vite » un passeport à chacun des membres de la famille du dissident (sa femme et ses deux enfants) et les États-Unis délivreraient de « manière prioritaire » des visas au militant et à sa famille.
« Les Chinois ont donné publiquement leur parole et ce serait très grave s’ils revenaient dessus, explique le sinologue Jean-Philippe Béja, spécialiste de la dissidence chinoise, et les Américains ne peuvent pas se permettre un échec ».
Mais la Chine ne veut pas non plus donner l’impression d’obtempérer trop vite et tient à montrer qu’elle maîtrise le destin futur de l’un de ses plus célèbres dissidents.
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