(…) Quatre ans après le scandale du lait à la mélamine, qui avait éclaté le 16 juillet 2008 – le bilan allait s’élever à 294 000 enfants malades, 540 00 hospitalisés et 6 morts –, mais n’avait pas fait de bruit dans les médias locaux jusqu’à la fin des Jeux olympiques de Pékin, les standards de qualité du lait chinois laissent toujours à désirer.
Le 27 juin, le groupe Guangming a dû rappeler des packs de lait, une solution de nettoyage alcaline ayant contaminé 300 briques lors d’une opération de maintenance dans une usine. Quelques jours plus tôt, le 13 juin, le plus important producteur de Chine, Yili, avait dû rappeler six mois de production de lait en poudre pour enfants contenant un taux anormal de mercure. (…)
Les petites exploitations agricoles achètent de la nourriture de qualité médiocre pour leurs animaux, leurs équipements ne sont pas très avancés, leurs employés peu formés. Ces exploitations produisent un lait de mauvaise qualité, qui leur est acheté à bas coût et qu’elles peuvent être tentées de couper avec de l’eau pour gagner sur la quantité. Lire l’article en entier sur Lemonde.fr.
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Lactel, c`est naturel !
Le dernier paragraphe de cet article est atterrant.
La qualité du lait ne serait pas concevable hors d’un système de production industriel à grande échelle ? Quel système a produit le lait à la mélamine ?
Commençons par acheter le lait à un coût juste qui permette aux petites exploitations de vivre !
Le lait à la mélanine est né dans un système industriel en exploitant une faille dans les contrôles qui focalisaient sur la teneur en protéines pour éviter le lait coupé à l’eau…
Et encore un titre contredit par le contenu de l’article qu’il annonce : frelater le lait, c’est le contrefaire volontairement.