Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda est en visite en Chine dimanche et lundi. Les discussions auraient dû être centré sur la coopération économique, alors que les deux pays sont l’un pour l’autre les principaux partenaires commerciaux, et que les projets de collaboration se multiplient.
La mort de Kim Jong-Il en a décidé autrement, explique RFI. Noda est le premier dirigeant étranger à se rendre en Chine depuis la disparition du dirigeant nord-coréen, et l’avenir du pays est devenu un enjeux crucial pour toute la région. Pékin est le seul allié de taille du régime staliniste, et avait montré les dents, la semaine dernière, contre ceux qui jugerait la succession opportune pour faire basculer la Corée du Nord.
« La paix et la stabilité de la péninsule coréenne sont dans l’intérêt partagé du Japon comme de la Chine », a rassuré le premier ministre japonais, au premier jour de sa visite de 48 heures, rapporte l’Express.
Les questions économiques seront tout de même abordé, avec notamment un investissement croisé dans la dette souveraine. Même si Tokyo et Pékin veulent afficher l’apaisement de leurs relations après les incidents maritimes de 2010, les conflits de souveraineté sont aussi à l’ordre du jour, avec un énième chalutier chinois appréhendé par les garde-côte japonais il y a quelques jours.
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