Le bâtiment a beau être une occasion de deuxième main, les Chinois en sont tout de même très fier. Car désormais, l’Armée populaire de libération, la plus grande du monde, peut enfin se vanter de posséder son propre porte-avion.
Imaginez, même le petit voisin thaïlandais en possédait déjà un. L’erreur est donc réparée aujourd’hui, et le porte-avion, un bâtiment racheté en 1998 à l’Ukraine et retapé de la proue à la poupe, a pu effectuer hier sa première sortie en mer, au large du port de Dalian, dans le nord du pays.
Une sortie discrète, sans confetti ou champagne. La Chine ne veut pas afficher trop ostensiblement la montée en puissance de sa capacité militaire.
Car un porte-avion, c’est avant tout une force de projection, ce qui laisse à présager que les Chinois devraient de plus en plus prendre part aux conflits qui agitent la planète.
Et se positionner en gardien des mers, et des précieuses voies d’approvisionnement en hydrocarbures. Ce porte-avion chinois, qui n’a toujours pas de nom, c’est aussi l’occasion pour Pékin de montrer ses muscles à ses voisins asiatiques, comme le Japon ou le Vietnam, avec lesquels l’Empire du milieu à quelques différends de territoires.
La Chine continue donc la modernisation accélérée de son armée, après l’avion furtif et les sous-marins nucléaires. Certains experts sont d’ailleurs persuadés qu’elle est déjà en train de construire au moins un autre porte-avion.
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Quand ils l’ont acheté ils disaient que c’est pour faire un casino!
Les russes ont le même, son sister-ship s’appelle le KUZNETSOV, ( http://www.red-stars.org/spip.php?article229 ) c’était un préalable à la construction de porte-avions géants comme ceux des américains, le projet s’appelait OREL ( http://en.wikipedia.org/wiki/Soviet_aircraft_carrier_Ulyanovsk ).