Le club des Beijing Devils rassemble des rugbymen de tous pays, désireux de jouer autant que de se retrouver pour la troisième mi-temps.

Sur le terrain, c’est leur maillot à fleurs qui les distingue. Un maillot qu’ils portent depuis un an et qui a fait l’objet de débats. « Au début, nous avions envisagé des maillots moulants » explique Nicolas Camaret. « Mais certains estimaient qu’ils n’avaient pas le physique de rugbymen professionnels et préféraient quelque chose de plus large » précise-t-il. Du coup, c’est sous les couleurs jaunes et rouges d’un maillot traditionnel que jouent les Beijing Devils.
Ce club de rugby pékinois réunit tous les mardis et jeudis des joueurs de toutes nationalités et de tous niveaux. Pour ses membres français, c’est donc autant l’occasion de faire du sport que des rencontres. « En m’inscrivant au club, je me suis fait 20 amis d’un coup » explique Nicolas Camaret, qui fait de la finance le jour et joue avec les Beijing Devils pour la troisième saison.
Pour les Beijing Devils, le rugby est une affaire sérieuse mais doit avant tout se pratiquer dans un esprit de fair-play. « Je pensais que l’entraînement comporterait plus de contact, mais on n’est pas là pour se démolir » précise Paul Vivet, rugbyman de longue date et qui se charge au cours de la semaine de commercialiser des cadres photo électroniques.
Car comme tout club qui se respecte, les Beijing Devils jouent autant pour les deux premières mi-temps que pour la troisième et pour l’esprit amical de ce sport. « Nous allons aux matchs pour gagner, ensuite nous sommes là pour faire la fête » dit Nicolas Camaret. « Au rugby, tu peux plaquer ton adversaire pendant le match et trinquer avec lui juste après » ajoute Paul Vivet.
Le club, qui accueille des rugbymen de tous niveaux et de tous âges, est aussi une opportunité de voir du pays. Les coupes auxquelles il participe nécessitent d’aller rencontrer les adversaires sur leur terrain: que ce soit à Hong Kong, Shanghai ou Séoul.
Les Beijing Devils organisent un après-midi d’inscriptions ce samedi 5 septembre à partir de 16h au bar le Den, à Sanlitun. L’inscription pour la demi-saison à venir coûte 750 yuans et 900 yuans pour l’année entière, et comprend la fourniture de l’équipement.
Pour plus d’informations, consultez leur site internet