Trois semaines après sa cuisante défaite dans le tournoi olympique face au Brésil, l’équipe de football chinoise continue de défrayer la chronique. Cette fois-ci, l’affaire tourne autour d’ une chambre d’hôtel, louée clandestinement par un des joueurs …

Non contente de jouir d’une réputation déjà sulfureuse sur le terrain, l’équipe de football chinoise est aujourd’hui l’objet d’un nouveau scandale qui n’a rien à voir avec le sport, ou alrs, pas le football.
Un joueur de l’équipe est en effet suspecté d’avoir passé une nuit en dehors de l’hôtel où dormaient ses coéquipiers pendant les Jeux. Un geste qui est en violation avec les règles de l’équipe.
Le fautif, dont l’identité demeure secrète, se serait rendu dans un autre hôtel pour y réserver une chambre à 21h30, qu’il aurait quittée moins d’une heure plus tard, a raconté un officiel au Xi’an Evening News. Sous entendu : pour un rendez vous galant, quoique fort rapide …
Cette entorse au règlement d’un des joueurs de l’équipe chinoise, cible de choix des internautes, peu avare de leurs sarcasmes, prend des allures démesurées. Les autorités ont décidé d’ouvrir une enquête pour élucider une affaire qui « brise l’honneur de l’équipe », selon Nan Yong, vice-président de l’Association chinoise de football.
Et le débat sur Internet s’enflamme. Avides de trouver des explications aux piètres performances de l’équipe, certains internautes jugent ce genre de comportement comme responsables de la défaite.
« Au moins le joueur a-t-il pensé à assurer le renouvellement des générations suivante en allant voir une fille, puisque la leur est foutue… », dit cet autre avec une pointe d’humour.
Bref, l’affaire a pris de telles proportions que le joueur a dû faire son autocritique, le 28 août dernier, selon la presse chinoise. Toujours anonyme, il a rédigé un courrier à l’adresse de ses responsables, en présentant ses excuses, mais en expliquant que son incartade dans un hôtel non autorisé répondait à un motif précis : l’envie de prendre une douche. Sans préciser si c’était avant, ou après : le railleries ne sont pas près de s’éteindre, sur Internet …