Un rapport de Transparency International place les compagnies chinoises sur le podium de la corruption mondiale. Et les accuse de faire voyager leur culture du pot-de-vin.
Habituée des podiums en tout genre, la Chine vient de récolter une nouvelle médaille: celle de la corruption.
D’après une étude publiée par Transparency International (TI), les compagnies chinoise sont, derrière leurs concurrentes russes, celles qui sont le plus susceptibles d’accepter ou d’offrir des pots-de-vin. Pékin décroche donc seulement l’argent, mais attire les regards : la nouvelle fait du bruit dans le monde entier. Sauf en Chine, cela va de soi.
Résultat internationalement inquiétant
Car si la Russie semble être considérée comme un cas désespéré « sans aucun îlot d’intégrité », c’est la place de la Chine dans le classement qui nourrit le plus de commentaires.
« C’est un résultat tout à fait inquiétant, au vu de la présence de plus en plus importante des entreprises (chinoises) dans le monde. Leurs pratiques ont un impact substantiel sur celles des marchés internationaux dans lesquelles elles sont engagées, et rendent difficile les possibilités de concurrence par des entreprises plus éthiques » note TI dans le même rapport.
Sans être nommés, ce sont les pays africains et d’Europe de l’Est, où les constructeurs chinois sont de plus en plus incontournables, qui sont visés par cet export de la corruption.
Le problème serait donc global : « Le G20 doit faire de la lutte contre la corruption un dossier urgent » interpelle Huguette Labelle, présidente de TI. Elle recommande d’engager plus de poursuites, et de consacrer plus d’argent à cette question.
Corruption forte, sécurité faible
Basé sur un sondage auprès de 3000 businessmen internationaux, le rapport note que les secteurs des marchés publics et du bâtiment sont les plus concernés, devant l’industrie pétrolière et gazière.
L’organisation non-gouvernementale explique que les contrats publiques, plus importants et plus complexes, permettent de dissimuler davantage la corruption. Avec comme conséquences directes un pillage des ressources publiques, et un défaut d’application des normes de sécurité.
Il apparaît aussi que le comportement des entreprises nationales est en adéquation avec les pratiques de leur gouvernement, comme le confirme une étude menée l’année dernière sur la corruption dans l’administration.
« Accepter la coopération internationale »
La sortie de ce rapport reste plus que discrète dans les journaux chinois, bien que quelques articles, notamment dans le Quotidien du Peuple, soient consacrés à la « formation systématique des fonctionnaires aux questions d’éthique ». Une manière de démentir sans parler de l’étude…
Pékin communique beaucoup sur la lutte contre la corruption, problème considéré comme un facteur potentiel de déstabilisation. Les efforts législatifs sont une bonne chose, note l’ONG basée à Berlin, mais il convient de “mettre en place des mécanismes d’exécution des lois, dotés de ressources suffisantes et d’accepter la coopération internationale” pour pouvoir traiter cette question comme une priorité.
Outre la Chine et la Russie, on trouve beaucoup de pays en développement dans les mauvais élèves du classement, comme le Brésil ou le Mexique. Mention « Encouragements » pour l’Inde, dont la corruption semble être en net recul.
A Lire aussi : Face à la corruption, les internautes Chinois s’organisent
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Et pendant ce temps là, en chine, les ouvriers sont de plus en plus nombreux à perdre leurs emplois par la fermeture des entreprises !
Mais ne nous inquiétons pas pour les entrepreneurs, ils partent à l’étranger AVANT la fermeture avec leurs frics !
Quels sont les médias qui en parlent ?!
Sans oublier les expropriations pour construire des immeubles qui ne sont plus achetés par manque de moyen.
MOI… je
C`est vrai Ankou, in fine c`est toujours les plus faibles qui trinquent et le grand capital qui gagne. C`est le CAPITALISME.
@ Manubj
Bien sûr, j’en suis bien conscient, mais là, c’est un capitalisme d’état communiste !
Le communisme n’est-il pas de faire le bonheur du peuple ?
Du moins en théorie !
MOI… je