Les Etats Unis auraient investit 19 millions de dollars (13,3 millions d’euros) pour s’attaquer à la grande muraille du web chinois, le système de censure mis en place par les autorités, qui coupe les internautes de l’empire du milieu d’un certain nombre de sites étrangers.
La Chine n’est pas le seul pays autoritaire visé par ce programme, mais elle est en tête de la liste, avec l’Iran.
C’est Michel Posner, l’assistant au secrétaire d’Etat en charge des droits de l’Homme, qui l’a annoncé mardi, ajoutant que les Etats-Unis disposaient de nouveaux outils.
Selon le South China Morning Post, l’un de ces outils permet d’identifier les contenus bloqués par la censure, et de les rendre à nouveau accessible à l’intérieur de la grande muraille du web.
« Nous allons rediriger les information (…) par e-mail ou en les postant sur des blogs, ou par flux RSS, ou bien sur des sites Internet que le gouvernement n’a pas encore réussi à bloquer », a-t-il déclaré.
Mais selon certains experts interrogés par le quotidien hongkongais, si le système peut créer provisoirement quelques trous dans la muraille, les 19 millions de dollars investis sont loin d’être suffisants.
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