Selon le livre blanc publié récemment par la Chine, plus de 40% des internautes chinois passeraient la plupart de leurs week-ends à surfer sur le net. Chez plus de 70% des utilisateurs du web, ce passe-temps causerait des troubles mentaux.

Le « Livre Blanc sur les internautes chinois et leur santé » est publié sur le site 39.net, un des sites d’actus santé les plus importants en Chine.
150.000 ont été interrogées sur leurs troubles de santé.
Selon le document, la dépendance des internautes engendrerait des symptômes tels une baisse de la vue, des douleurs au cou, à la taille, des insomnies et des crises d’anxiété.
L’enquête montre également que 73% des usagers se sentent généralement faibles. 30% souffrent d’hypertension ou d’autres maladies cardio-vasculaires et 50% se plaignent de maux d’estomac.
Les désordres mentaux seraient plus apparents. 20% des utilisateurs d’Internet se sentiraient en mauvaise santé mentale. Plus de 70% d’entre eux constatent qu’ils sont distraits et angoissés. Ils seraient peu à accorder de l’importance à ces problèmes.
En revanche, le rapport n’apporte pas la preuve incontestable que ces troubles sont directement liés à une utilisation excessive d’Internet.
Selon les chiffres officiels, le nombre d’internautes a atteint 162 millions fin juin dans toute la Chine.
Régulièrement, les problèmes de santé des internautes sont mis en avant par les autorités chinoises qui recommendent de passer moins de temps devant son écran d’ordinateur.
Dernièrement, la mort d’un « drogué » d’internet a fait beaucoup de bruit: il se serait effondré après avoir passé trois jours non-stop devant son ordinateur. Une enquête a carrément démontré qu’une grossesse sur deux chez les adolescentes étaientde la faute d’internet: les jeunes filles auraient rencontré leur soupirant sur la toile.
Une attitude qui provoque la colère de certains: » pour moi, c’est clair, encore une fois ils essaient de nous détourner d’internet de peur de ce qu’on peut y trouver » ricane anonynement un internaute.
Souci de préserver la santé de sa population ou volonté discrète de contrôler le net, le débat est lancé depuis longtemps dans la blogosphère chinoise et n’est pas prêt de s’arrêter.