Depuis septembre, la population japonaise semblait avoir contenu son dépit face aux violences constatées en Chine contre des intérêts économiques nippons. Le boycott tacite dans le pays des grandes marques japonaises, enclenché après la nationalisation par Tokyo d’îlots de mer de Chine orientale, dont Pékin revendique aussi la souveraineté, avait été aussi peu commenté par les responsables politiques.
Mais depuis quelques semaines, les analystes semblent percevoir un début de représailles financières au Japon. Ils pointent notamment le soudain dédain des investisseurs nippons pour les actifs chinois. « En octobre, quatre fonds investissant dans des actions chinoises devaient être lancés dans le pays. Tous ont été annulés », note Shoko Shinoda, une analyste chez Lipper. « Il est extrêmement rare d’assister à un tel mouvement d’annulation », pointe-t-elle, avant de citer les renoncements en rafale, ces derniers jours, d’United Investment, de Sumitomo Mitsui Asset Management et de SBI Asset Management.
Les gérants de ces différents fonds, qui prévoyaient d’investir au total plus de 67 milliards de yens (663 millions d’euros) sur la place de Shanghai, ont été confrontés à un brusque désintérêt de leurs clients et avaient donc dû revoir leurs plans pour tenir compte de leurs mauvaises ventes.
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Réaction on ne peu plus logique. Pourquoi investir dans un pays où ses intérêts peuvent être si rapidement menacés ?
Quelle pitié que les politiques Japonais n’aient pas mis dans leurs priorités l’établissement tant bien que mal de relations de bon voisinage…
Quel besoin de créer ce conflit ?