Sous le joug des proxénètes, à la merci de clients indélicats : à Hong Kong, les prostituées connaissent les affres ordinaires de la profession mais elles doivent aussi supporter des policiers autorisés à des rapports sexuels pour les besoins d’une enquête.
Les prostituées de Chine continentale entrées sur le territoire autonome de Hong Kong sans visa de travail sont les plus vulnérables, explique l’une d’elle, âgée de 25 ans, rencontrée dans un bordel de la ville.
« Les policiers craignent les filles de Hong Kong parce qu’elles peuvent porter plainte mais ils ne craignent pas les Chinoises. Si les Chinoises portent plainte, elles sont arrêtées », affirme-t-elle.
Les arrestations de prostituées chinoises (3.752 en 2011) ont quadruplé depuis la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.
A Hong Kong, le racollage et le proxénétisme sont interdits mais la prostitution est légale. Elle s’exerce dans des immeubles divisés en petites chambres, salons de massage agréés, bars et clubs de strip-tease. Le secteur est notoirement contrôlé par les triades, la mafia locale.
Les tarifs vont de 300 dollars de Hong Kong (30 euros) pour les Chinoises en situation précaire, à 1.800 dollars pour les « hôtesses » philippines ou thaïlandaises de Wan Chai, un « quartier chaud » de la ville.
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