Plus de 1000 personnes ont manifesté hier à Chongqing, dans le centre de la Chine, pour affirmer la souveraineté de la Chine sur une série d’îles contestées.
Depuis la saisie d’un navire de pêche qui était entré en collisoin avec des gardes côtes près des îles Diaoyu (Senkaku en japonais) en septembre, le sentiment nationaliste s’est réveillé en Chine et au Japon.
Hier, à Chongqing, les manifestants ont chanté des slogans anti-japonais, appelé au boycott des produits du pays du soleil levant et on a pu les voir brûler un drapeau national devant le consulat du Japon, sur une vidéo publiée par le quotidien japonais Asahi.
Selon le South China Morning Post, des dizaines de policiers, dont un grand nombre en habits civils, leur ont barré l’entrée du bâtiment.

En réaction aux protestations, le porte parole du ministère des affaires étrangères Ma Zhaoxu a déclaré que les raisons qu’avaient les manifestant de protester étaient compréhensibles, mais qu’il n’approuvait pas les « actes illégaux et irrationnels« .
Ce genre de manifestation s’est répandu ces derniers temps à travers la Chine, à Chengdu, Mianyang et Deyang (Sichuan), Lanzhou (Gansu), Xian et Baoji (Shaanxi), Changsha (Hunan), Zhengzhou (Henan).
En revanche, ce mouvement nationaliste semble pour le moment avoir été contenu dans les grandes villes.
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