Peu importe leur origine, les purificateurs d’air haut de gamme japonais se vendent comme jamais en Chine où les clients font fi des querelles territoriales sino-nippones au sujet des îles Senkaku, alors que leur santé est menacée par la terrible pollution ambiante.
« Nos ventes de purificateurs d’air en Chine ont triplé en janvier par rapport à celles du même mois de l’an dernier », se félicite le groupe d’électronique Sharp.
« La raison est qu’ils sont très performants vis-à-vis des particules incriminées dans l’air de Pékin », déclare sa porte-parole Miyuki Nakayama.
« Le marché chinois pour les appareils haut de gamme est certes encore inférieur à celui du Japon, mais il augmente », a expliqué à l’AFP une porte-parole de Daikin.
Même si les Chinois ont boudé les produits nippons ces dernières semaines, pour des questions de disputes diplomatiques sur la souveraineté des îles Senkaku (Diaoyu selon Pékin), « les ventes de purificateurs n’en ont nullement souffert », souligne Mme Nakayama.
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