Plus d’un mois après l’arrestation par le Japon d’un navire de pêche chinois et de son équipage, des manifestations se sont tenues ce week-end en Chine et au Japon pour revendiquer la souveraineté sur la série de cinq îlots, appelés « Diaoyu » par les Chinois, et « Senkaku » par les Japonais.
L’incident, qui avait amené la tension diplomatique à un niveau sans précédent depuis plusieurs années, avait ravivé la querelles territoriale qui oppose la Chine, le Japon et Taiwan autour de ces îles, et alimenté le nationalisme d part et d’autres.
A Tokyo, ce week end, des manifestants se sont rendus à l’ambassade de Chine pour y apporter une lettre, armés de slogans tels que « le Japon est en danger« , ou « Ne pardonnez pas l’envahisseur chinois« .
Après la libération du capitaine par les autorités, la Chine avait demandé des excuses du Japon, une demande qui avait reçu un refus.
Selon l’agence Xinhua, le porte parole du ministère des affaires étrangères a exprimé sa « préoccupation profonde » au sujet de ces manifestations, et a appelé le Japon à « remplir les obligations établies par la convention de Vienne ».
Du côté chinois, trois manifestations ont été relevées, selon la BBC, à Chengdu, Xian et Zhengzhou.
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