Le groupe Honda Motor a annoncé vendredi la reprise du travail dans son usine chinoise d’assemblage de Guangzhou.
L’usine, qui produit 50.000 véhicules par an à destination de l’Europe, a interrompu sa production mercredi et jeudi, certains salariés ayant refusé de reprendre le travail, a annoncé vendredi un porte-parole, Yoshiyuki Kuroda.
« Ce n’était pas une grève organisée » a t-il assuré à l’agence Reuters, expliquant qu' »un très petit nombre de salariés ont refusé de retourner à leur poste pendant ces deux jours, ce qui nous a obligé à interrompre totalement la chaîne de production ».
Le travail a repris après qu’un compromis ait été trouvé. Selon le Wall Street Journal, le constructeur japonais a concédé aux ouvriers une augmentation de salaire.
Le journal rapporte également les propos d’un cadre de l’entreprise qui estime que ce mouvement n’est pas susceptible de s’étendre aux autres usines du groupe, où les salaires sont déjà légèrement supérieurs à ceux de l’usine de Guangzhou.
Ce mouvement social s’inscrit dans une série de grèves et de protestations qui se multiplient dans les usines de l‘atelier du monde depuis mai dernier, aboutissant le plus souvent à des augmentations de salaires.
Au mois de juin, deux usines de Honda avaient déjà été touchées par des grèves
Retrouvez le dossier d’ Arte Journal sur les grèves dans les usines chinoises en collaboration avec Aujourd’hui la Chine